Les portiers

Huitième entretien

Hello ! Je m'attendais à vous voir ici.

Vous semblez surpris ?

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Je me doutais que votre forte personnalité vous pousserait à participer à ces comités.

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Ah, c'est ma présence qui vous étonne ?

La politique m'intéresse et j'aime bien comprendre comment est ressenti notre gouvernement.

Dites-moi, on m'a transmis les questions que vous vous posiez sur, disons, certains « phénomènes » et la façon dont nous les abordions.

J'ai pensé qu'il serait bon de vous apporter quelques éclaircissements.

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Voyez-vous, nous, nous ne sommes pas des spécialistes des raisons d'être profondes des endroits où nous nous rendons ; nous restons donc extrêmement pragmatiques ; ce qui fonctionne quelque part, voyez-vous, nous l'utilisons là où il fonctionne ; il peut s'agir des « recettes » assez étranges.

Je vais vous présenter une vieille dame ; nous l'appelons « Mamie » ; elle va vous raconter des choses un peu surprenantes ; mais d'abord je dois vous prévenir, que vous ne soyez pas choqué par son apparence.

Je ne sais comment dire... elle est vraiment très, très âgée..

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Autre chose, on vous a montré comment entrer en contact avec mon bureau ?

L'essentiel est que vous ne vous sentiez, en aucune façon, gêné de me déranger, et ce au moindre problème, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ; n'hésitez pas à m'appeler.

C'est vrai, ça, en revanche, vous avez raison, vous ne savez pas comment me rejoindre matériellement ; mais ne vous inquiétez pas, moi je saurai toujours vous trouver. De toutes façons, vous savez comment rejoindre l'aiguillage ? A partir de là, en cas de nécessité absolue, vous pourrez me rejoindre ; en fait, j'en viens moi-même ce soir.

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Oh, vous savez, officiel, non officiel, tout cela a peu d'importance ; de toutes façons il est dificile de cacher quelque chose chez nous et vous voyez bien que ma présence n'étonne personne.

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Ah, je crois que notre réunion commence...