J'ai pris du retard chez les Madani. Je n'ai pas vu le temps passer a la salle de sport et me voilà en train de courir encore mais Paloma et seule depuis plus d'une semaine et passe ses soirées dehors je n'y ai pas grand chose a faire.

J'ai maintenant mon trousseau de clés, j'entre tout de même discrètement et sursaute a la vu d'une silhouette dans le salon. J'allume la lampe posé sur la table d'appoint.

- Tu le savais ?

- Excusez moi ?

- Assis toi !

Nous nous regardons de longues minutes jusqu'à ce que j'entende les cris jouissif de Paloma depuis la chambre.

- Tu le savais ?

- Non Monsieur. Et même si, ce n'est pas mes affaires. J'en ai assez avec ce qui me sert de mari.

Il ne devait pas s'attendre à ce genre de réponse.

- Commence à rassembler toutes ses affaires.

- Je devrais peut-être vous laisser.

- Fais ce que je te dis.

Ce n'est que 15 min plus tard que la femme adultère sort nu de la chambre en direction de la cuisine où je m'y trouve assise.

- HAAAA TU M'AS FAIS PEUR ! J'AI OUBLIÉ QUE TU TRAVAILLAIS AUJOURD'HUI.

- Ce n'est pas d'elle dont tu devrais avoir peur.

Elle continue de me regarder et n'ose même pas lui faire face. Les larmes ne cessent de déferler sur son visage s'en suit des excuses, des cris, des supplications mais rien n'y fait Fadim est déterminé.

- Sors d'ici. Mes avocats te contacterons.

- Et toi. Tout est de ta faute tu es contente ?

J'ai rien vu venir pas même la gifle qu'elle m'a mise.

- ALORS LÀ T'ES PAS PRÊTE !

- FAÏZA ! Te rabaisse pas à ça.

C'est la première fois en trois ans que j'entends mon prénom dans sa bouche. Il est tellement autoritaire mais reste classe et digne dans une telle situation que j'en perd moi même mes moyens.

- Tout est clair maintenant. Vous avait une relation et pour vous en sortir vous voulez me faire passer pour la fautive.

- J'en ai assez entendu, je vous laisse entre vous. Monsieur, je reprend mon poste Mardi à 16h sinon, j'attend votre lettre de remerciements.

Les semaines, les mois sont passés. Paloma a tentait a plusieurs reprises de revenir mais c'est sans compter les "stop" de Fadim. L'appartement c'est transformé en garçonnière, me voilà à cuisiner chaque week-end pour une filles différentes, chacune d'entre elles espérant devenir la prochaine Mme Madani.

Tandis que chez moi il y a eu du mouvement. Nous ne sommes plus à 2 mais à 3, voilà que l'ex femme de Nordine débarquait à Paris elle n'a d'autre adresse que celle de son "ex" mari. Quelques peu mal à l'aise il lui demandait des explications et s'est le diable au corps et la morve au nez qu'elle suffoca que son oncle chez qui elle était venu en vacances l'avais mise à la rue après une énième altercation avec sa femme. Par pitié il se tourna vers moi et me demanda, pour le coup avec le plus grand respect que son âme pouvait contenir, si nous pouvions l'héberger jusqu'à la fin de validité de son visa. Elle même me promi d'être discrète, de rester dans sa chambre et de manger dehors, hors, son visa est expiré depuis 2 semaines et je me retrouve à faire la boniche pour eux à savoir, les servir, assister à leur fou rire devant la télé et même a répondre à ses exigences quand elle me hurle de lui acheter ce dont elle a besoin.

LES ÉTOILES NE PLEURENT PASWhere stories live. Discover now