Élise : "Je sais ma chérie... je sais... Mais écoutes moi, Brahim et toi vous vous aimez, d'un amour plus solide que tout, vous l'avez prouvé plus d'une fois et vous avez les plus beaux enfants du monde qui en sont la preuve. Vous avez votre propre famille. Je sais pas si tu te rends compte ma chérie, Brahim et toi vous êtes une famille, quoi qu'il arrive. Alors vas y, essaies de faire fonctionner tout ça, et si ça ne fonctionne pas avec ces gens, c'est pas grave, tu as ta propre famille, et tu es la famille de Brahim, toi et ses enfants .... pour toujours."

-"T'as raison... je réalise pas encore bien le concept, tu sais que Brahim, les enfants et moi on est une vraie famille. J'ai toujours l'impression que les enfants et moi on est juste un accident de parcours."

Élise : "Comment tu peux dire une chose pareille ? Il t'aime plus que tout! Et il est complètement gaga de ses enfants."

-"Mais de base... enfin... je sais pas Élise..."

Élise : "Tu crois qu'il voudrait te présenter à sa famille, que tu viennes à ce dîner où il va enfin tenter de faire une approche auprès de sa famille s'il avait honte de toi et des enfants ou que vous étiez un accident de parcours ?"

-"Mmmmhh. T'as raison. Je sais même pas pourquoi je me torture l'esprit comme ça. J'arrêtes, il faut que je respire un bon coup. Ça va aller."

Après un gros câlin à Élise, je me suis remise à courir partout pour me préparer et puis Élise préparait les monstres. Une fois tous prêts, on monte en voiture, on dépose d'abord Élise chez mon père puis les enfants et moi on va chercher monsieur Zakir à son interview, on était devant le studio dans le SUV, on attendait Brahim qui est arrivé dans la voiture en coup de vent la porte s'est fermée très vite sûrement par un garde du corps, on entendait les gens crier et en regardant par la fenêtre je pouvais voir la foule l'acclamer, ça me choquera toujours de voir ça.

-"Salut toi!"

Brahim : "Salut! Ça va ? T'es magnifique."

-"Merci!! Ça va. Et toi ?"

Brahim : "Ça peut aller. C'était l'angoisse cette journée comme tu dis."

-"Ah bon ? Pourquoi ?"

Brahim : "La course dans tout les sens, entraînement, shoot, interview, négociations de contrat d'endorsement, conférence de presse, tournage de pub et re-interview. Je suis au bout du rouleau."

-"Aawww! Viens là que je te fasses un gros câlin."

Brahim : "Si j'annule et qu'on rentre à la maison tu peux me faire un gros gros câlin plus plus ?? Ça me ferait beaucoup de bien."

-"Tu me dégoûte!"

De tout le trajet on a pas discuté de ce qui venait de comment j'étais stressé et lui comment il était stressé on a pas anticipé les retrouvailles rien, on a parlé comme si on allait au supermarché, c'est une fois garé devant la maison de Nawel qui habite un peu en dehors de Paris, qu'on s'est calmés, le visage de Brahim s'est tendu tout de suite, il s'est raidi tout en entier, son corps, sa stature, son visage tout. Il a sorti les enfants, d'abord Zahir qu'il m'a mis dans les bras puis Zohra et nous avons marché jusqu'au portail donc seulement quelques pas, et Brahim n'a même pas eu le temps de sonner que Nawelle était derrière sa porte en train d'appuyer pour ouvrir le portail, j'ai aperçu sa silhouette et toute de suite j'ai eu un noeud dans l'estomac.

Brahim : "Ça va aller. Je laisserais rien se passer, suis-moi."

On tenait chacun un petit d'un bras et on se tenait la main l'un à l'autre de l'autre main. C'est comme ça que nous avons fait notre entrée dans la maison.

Jasmeen x Brahim - The Game of Love [EN PAUSE]Where stories live. Discover now