Aicha : badiene, ce n’est pas ça, je n’ai juste pas envie de faire du mal à une innocente.
Badiene : rire, une innocente ? tu as vu ce qu’elle t’a fait pendant que tu étais enceinte ? le marabout ne t’a-t-il pas dit qu’elle faisait elle aussi des sacrifices ?
Aicha : si…
Badiene : alors soit sûr que c'est vrai. Il est le meilleur et est très sollicité. Depuis le début, tout ce qu’il te dit est vrai, alors reviens sur terre et fait ce qu’il te demande. Et après tu verras les résultats.
Aicha soupira : ok, je vais lui envoyer l’argent. Je pense que je vais puiser dans mes économies, car c’est trop.
Badiene : ne t’en fais pas, je vais l’appeler et lui demander de diminuer. On verra.
Elle acquiesça et raccrocha. Ibou sortit de la douche en même temps.
Aicha : tu as duré sous la douche…
Ibou : je me rasais la barbe en même temps….
Aicha releva aussitôt la tête et écarquilla les yeux : pourquoi tu as fait ça Ibou ? ta barbe t’allait si bien…
Ibou : rien… on mange quoi ?
Aicha : j’ai fait des lasagnes, tu veux manger tout de suite ?
Il acquiesça et aicha se leva. Il n’était pas vraiment dans son assiette et n’avait pas intérêt à flancher. Oui, il avait perdu son boulot et savait que s’il n’en trouvait pas vite, il risquait d’avoir d’énormes problèmes.
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Cependant, la chance n’était pas du coté d’Ibou. En effet, pendant tout le temps qu’il était de tour chez aicha, cette dernière faisait tout pour qu’il ne sorte pas. Même si de temps en temps, il le faisait pour aller chercher du travail.
Malheureusement pour lui, il n’en trouvait pas. Oui, il connaissait beaucoup de gens dans le milieu, mais à chaque fois qu’il se rendait dans une boite qu’il fréquentait au par avant, on le regardait de travers. Oui, la rumeur avait fuité et tout le monde savait à présent que le fameux I.K.S de l’article était lui…
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Il était de tour chee mberry et se sentait plus serein. Il ne savait pas pourquoi mais avec mberry, il était plus calme, plus posé, et surtout plus confiant qu’avec aicha.
Il était allongé sur leur lit, et venait de se réveiller. Sa femme avait pris le petit et l’avait couché à coté d’eux, dormant profondément. Babacar était donc entre son père et sa mère, et jouait avec la languette de la nuisette de sa mère. Ibou le regardait, et avait du baume au cœur. Son fils grandissait de plus en plus, et prenait exactement les traits de sa mère. Il sourit et Babacar se tourna vers lui… il lui rendit son sourire et Ibou le prit et le mit sur sa poitrine…
Mberry sentit ce petit remue-ménage sur leur lit et ouvrait petit à petit les yeux. Quand elle rencontra ceux de son mari, elle sourit : bonjour…
Ibou : bonjour mon ange. Tu as emmené ce petit garnement ici et après tu veux dormir.
Mberry : rire il fait quelle heure ?
Ibou : 11h… les deux chômeurs de l’années, font la grâce matinée. On ne l’a jamais fait tu sais…
Mberry : rire, c’est vrai… et on devrait en profiter…
Ibou ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. Mais mberry cria : MAIMOUNA ???
Cette dernière répondit et courut. Mais elle resta au pas de la porte.
Mberry : entre !!!
Elle entra timidement…
Mberry : prend le et donne lui son bain. Ne lui donne pas le biberon, je lui ai déjà donné le sein. En plus il ne supporte plus le lait en poudre, je ne sais pas pourquoi. Mais prend le avant qu’il ne fasse des bêtises ici…
Ibou tendit le petit à la jeune femme qui le prit en souriant. Il se rendit compte que Babacar adorait Maimouna…
Quand cette dernière sortit et ferma la porte derrière elle, mberry se tourna vers son mari, le sourire aux lèvres…
Ibou : tu as quoi en tête ?
Mberry : je ne sais pas… et si on profitait de ce court moment de chômage toi et moi ???
Ibou éclata de rire et sa femme se leva puis se mit sur lui…elle avait relevé les pans de sa nuisette et Ibou se rendait compte qu’elle était complètement nue dessous. Il sourit : tu sais que tu es une vraie bombe…
Elle se pencha doucement et plongea ses lèvres sur les siennes. Elle se fit plus insistant en mettant sa main sous le t shirt de son mari qui frissonna. Elle se releva un peu mais quand elle essaya de prendre le membre d ibou, ils se rendirent compte qu’il était aussi mou qu’une éponge….
A suivre…
chapitre 23
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