Chapitre 4

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Mon réveil résonne, me signalant qu'il est l'heure de se lever. 22h45. OK, courage Inès ! Depuis le temps, tu devrais être habituée.

Deux semaines se sont écoulées. Je suis victime de discrimination raciale. En même temps, qu'est-ce qu'une pauvre "humaine" peut bien faire ici ? Personne ne sait qui je suis réellement. Je n'ai pas rendue visite à ma famille durant ces deux semaines. Et ma mère me fait bien comprendre sa colère à travers les lettres.

Presque tout l'université est contre moi. Les seuls qui restent avec moi sont Erika, Chloé, Shiba, Nagi et Kiran. Bien sûr, d'autres personnes me parlent aussi avec de la douceur.

Depuis que j'ai défendu Chloé des trois truies, j'ai eu nombre de menaces et d'harcèlements. Mais aussi de l'admiration (très très très très bien cachée) de la part des autres.

Je me suis levée quatre heures plus tôt que les autres pour voir mon cher frère, car selon lui c'est urgent.
Je lui ai donné rendez-vous près du lac, vu que c'est de là qu'il va sortir.

Je suis arrivée la première à l'heure exacte. Comme d'habitude, mon frère est retard et je parie qu'il va arriver six minutes plus tard. Pendant ce temps, je décide de lire un bon livre que j'ai amené avec moi au cas où...

Six minutes plus tard...

Lévi : Yo, ma sœur !

Moi : La prochaine fois, choisi une heure ou tu es sûr d'arriver à l'heure, mon frère.

Lévi : Quelle froideur !

Moi : J'ai horreur du retard. M'enfin, comment vas-tu ?

Lévi : Moi ? Impec' ! La question est : Comment toi, tu vas ?

Moi : Comment ça ? Je vais bien.

Lévi : Je sais que tu es victime de discrimination raciale, ma sœur.

Moi : Comment... Par la magie ou par un espion ?

Lévi : Magie... Pourquoi restes-tu ici ?

Moi : Par envie.

Lévi : Par envie ? De quoi ? De te faire harceler ?

Moi : Je ne voulais pas être enfermée et faire une vie dans l'ignorance.

Lévi : Qu'est-ce que tu me chantes ?

Moi : Ne comprends-tu pas ?

Lévi : Non, en effet ! Comment peux-tu dire qu'on t'enferme ? À la dernière nouvelle, on ne t'a jamais séquestré.

Moi : Lévi. Le fait qu'on nous interdit d'aller dans ce monde, ou voyager, pour moi, ça s'appelle la séquestration. Voyons, mon frère ! Ne vois-tu pas les conséquences que notre monde récoltent à cause du fait qu'on soit séparé du reste de l'univers.

Lévi : Illyaskar s'est très bien porté depuis. Pourquoi veux-tu changer cette harmonie ?

Moi : Quelle harmonie ? Tu veux parler de cette ignorance envers le reste du monde ? Une harmonie, t'es sûr ?

Lévi : Cela nous protège des dangers !

Moi : Nous protège ? Ah... M'enfin. Pourquoi es-tu ici ? Pour me faire la leçon sous ordre de mamounette ?

Lévi : Oui mais pas que.

Moi : Ah.. ?

Lévi : Oui, par rapport à...

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