chapitre 19

Depuis le début
                                    

Mberry : tu as pensé à ce dont je t’ai parlé. Le fait de vivre tous ensemble.

Ibou : oui mais… il faut que j’y pense mon ange. C’est un peu compliqué et je ne veux pas vous mettre dans la même maison aicha et toi.

Mberry : hum…

Ibou : bref regardes moi…

Elle releva la tête pour mieux le voir…

Ibou : je t’aime et c’est ce qui compte…

Elle hocha la tête et ibou déposa de nouveau un doux baiser sur son front. Elle frissonna légèrement. Il lui murmura : où est le petit ?

Mberry : il dort…

Ibou : allons-nous coucher. Je voudrais te montrer des choses.

Mberry sourit ; Elle avait tant de chose à lui demander, elle voulait lui parler de ses problèmes au bureau. Et surtout, elle voulait lui dire ce qu’elle pensait de toutes ces histoires avec Yacine, des clans que sa famille formait entre elle et aicha… mais finalement, elle se résigna. Car oui, elle ne comptait pas passer le dernier jour de son tour à parler de ces choses-là. En plus de cela, elle n’avait pas vraiment envie de se pourrir la nuit.

Elle prit la main qu’il lui tendait et se leva avec lui. Elle avait atterrit dans ses bras et ibou l’enlaça. Il lui chuchota : qu’est ce qu’il Ya ? Tu es malade ?

Mberry : non…

Ils se dirigèrent dans la chambre et ibou la regardait se changer. Quelques minutes plus tard, mberry avait éteint la lampe. Elle passa une magnifique nuit. Une nuit qu’elle n’avait jamais vécu au pare avant.

Par conséquent, à son réveil, elle se sentait plus mal que jamais. Ibou s’était levé très tôt pour aller travailler. Surement avec Yacine, pensait elle en se levant. Quand il regarda son portable, il était déjà 9h. De toute les façons, à l’agence, il n’y avait pas beaucoup de travail actuellement, avec les problèmes qu’ils ont. Même la directrice ne vient plus aussi souvent que la norme.

Elle avait voulu en parler à son mari, mais elle avait d’abord voulu profiter de lui et ce pendant toute la semaine.

Elle soupira encore pour la énième fois et entra sous la douche. Elle prit son bain et en ressorti plus réveillée que jamais. Elle se dirigea vers le berceau de son fils et vit qu’il dormait toujours. Mais au moment de porter ses vêtements attendant en même temps la domestique, son telephone sonna… c’était sa directrice. Elle répondit : allo !!!

« Bonjour mberry, comment vas-tu ? »

Mberry : rire je vais bien. J’ai l’impression que vous ne m’apportez pas de bonnes nouvelles…

« Effectivement, on ferme la société finalement… et d’ici la semaine prochaine, on pourra faire le bilan… »

Mberry : quoi ???

« Et oui ma belle… je n’ai plus le choix, le détournement de ce brute nous a couté la société… ; »

Mberry écoutait sa patronne lui parler sans trop l’entendre. Elle venait de perdre son boulot à un tel moment de sa vie. Elle attendit qu’elle finisse pour raccrocher. Mais en même temps, elle voulut appeler son mari.

Seulement, elle ne voulait pas le déranger, et donc, elle décida d’attendre un peu avant de l’appeler. Elle s’allongea de nouveau dans son lit, l’esprit ailleurs. Elle ne savait pas quoi faire désormais. Car si elle venait de perdre son boulot, il fallait qu’elle en trouve un autre vite.

Cependant, il y a avait un réel problème de travail dans ce pays et elle le savait.

C’est ainsi que mberry passa presque le reste de la journée à cogiter sur son futur. Elle avait passé toute la journée dans son lit avec son fils, qui jouait avec ses draps. Elle n’avait pas envie de se lever et encore moins de faire quoi que ce soit.

Elle y était donc jusqu’à presque 18h quand elle voulut prendre son telephone et appeler son mari. En réalité, elle avait besoin de lui et ne pouvait pas attendre une semaine.

Seulement, actuellement, il était surement avec aicha, et si elle l’appelait, ça serait mal polie, pensait elle. Elle se résigna et s’enfonça encore plus dans sa couverture. Son fils jouait toujours avec les draps et elle regardait dans le vide. Elle pouvait se confier à son père, sa mère, ou bien même sa sœur ou son frère. Mais elle ne voulait pas les inquiéter.

La seule personne à qui elle voulait parler c’était son mari. Elle avait tellement besoin de lui… oui, elle savait que certains diront qu’elle ne l’avait vu qu’hier. Mais ce sont les aléas de la polygamie. Aujourd’hui, mberry avait besoin de la présence de son mari plus que tout au monde, mais elle était impuissante et savait qu’elle ne le verra que dans une semaine. La solitude la gagna et sans le vouloir, elle éclata en sanglot….

A suivre.

Addiction Tome 1 et 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant