Amour et Guerre

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Émilie : Il m'essuyait les joues comme si j'étais sa fille. Je rougissais beaucoup même si je ne pouvais pas voir ses yeux avec ses lunettes. Je baissais les yeux, tellement désolé qu'il me voit comme ça. Je reculais même un peu la tête pour lui montrer que c'était assez.
- Merci c'est gentil.. mais je ne me cause des problèmes à moi-même.
Je faisais un petit rire avant de regarder son mouchoir.
- C'est très joli comme couleur... ta mère a du goût.
Je soupirais avant de reprendre mon souffle doucement. J'aurais tellement rêvé de voir sa chocolaterie... mais je ne voulais pas passer pour une voleuse ou quoi que ce sois.
- Et encore Merci pour l'invitation... je réfléchirais à si je viens ou non...
Évidemment que j'allais venir, qui pourrait refuser...

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Régina : J'avais tout mes droits. Et la moindre petites choses qui me gênerait, je comptait bien l'écraser.
- Tu es sur que tu te souviens de tes horaires ? Tu avais du travail aujourd'hui. Mais j'ai reçu un appel, tu n'y étais pas. Alors je peux te dire que ton copain, tu ne le verras pas avant un moment !
Je ne pensais pas que cette petite me causerais du soucis, et pourtant. Mais comme à mes habitudes, je dois tout régler.
- Tu as de la chance que je sois le maire parce que ce n'est pas la première fois apparemment.

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Willy : Il est vrai que je n'avais même pas enlevé mes lunettes. Ce qui n'était pas très poli à l'intérieur... Mais je ne voulais pas me faire voir devant tout le monde. Je préférais avoir mon style et dévisager les gens sans qu'ils puissent voir si mes yeux sont braqués sur eux particulièrement. Je lui souriais légèrement laissant voir mes belles dents blanches en la regardant. J'avais espéré qu'elle ne refuserait pas et ce qu'elle me disait me faisait sourire davantage.
- Et bien je serais vraiment ravi... Ne vous réservez pas sur vous même, parlez en moi. Je pourrais vous aider.
Je mettais de l'argent sur la table pour payer l'addition
- Je vous invite... Après tout c'est votre anniversaire

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Mélodie : Ce qu'elle me faisait n'était vraiment pas juste. Je n'avais pas été à mon travail que deux fois et aujourd'hui je ne pouvais même pas les appeler pour leur dire.
- J'avais appelé la première fois où je ne suis pas allé au travail à cause de ma grippe... Et là ce n'est pas à cause d'Ichabod... Je n'avais pas mon téléphone... Enfin je ne l'ai plus et arrête de reprocher tout à Ichabod. C'est grâce à lui que j'arrive à être heureuse malgré la mère que j'ai !
Je m'arrêtais à ces mots en mettant ma main sur la bouche et en regardant par terre. J'en avais trop dis et ce que je pensais en plus...

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Émilie : C'est dure de trouver les bonnes personnes si rapidement. Mais c'est ce qui est aussi incroyable dans une bonne histoire : son lot d'incohérence. Son sourire était si magnifique que j'avais envie... de... Mais je ne pouvais pas ce n'est pas commode.
- C'est gentil... c'est un chouette cadeau...
J'affichais un petit sourire avant de prendre le ticket de l'addition et un stylo que j'ai sur moi. Je traçais quelques chiffres avant de la tendre à Willy.
- Si tu en as envie, je te donne mon numéro, fais en ce que tu veux mais s'il te plaît, ne le donne pas à n'importe qui...
Je me levais en remettant la chaise comme elle était.
- Merci encore, c'était chouette de vous voir tous les deux.
Je leur souriais chacun leur tour.

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Régina : Elle était si idiote à penser de moi que je pouvais la tuer ou la punir. Évidemment que je savais que ce n'était pas la faute de cet homme. Je le savais bien, et ce n'était pas forcément à lui que je reprochais tout, mais à elle.
- Tu vas me dire que ce matin en partant, et je pensais que tu partais pour le travail, tu n'aurais pas pu prévenir ton patron ? Tu te moques de qui là ! À ce que je sache, tu avais beaucoup de moyens de le prévenir ! Et... mais qu'est-ce que tu as fait à ton téléphone encore ! C'est pas possible tu sais combien c'est cher ces petits trucs !

La Malédiction De StorybrookeWhere stories live. Discover now