Chapitre 4

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Je relevai ma tête pour pouvoir le regarder sauf que je bloqua quelques secondes sur son torse musclé qui m'étais dévoilé. Je sentis une bouffée de chaleur me prendre. Comment dire ça, déjà qu'habiller, il rendait bien, mais sans le haut, c'était vraiment bien pour pas dire plus. Je papillonnai des yeux pour revenir à moi et surtout lâcher son torse du regard.

-Bien sûr. Murmurais-je. Je ne peux pas, vous privez de votre fils, monsieur.

-Si je dois dormir avec vous appelez-moi Raphaël.

-Bien.

Il venu se coucher de l'autre côté du lit ainsi, on emprisonnait Léo. Puis il éteignit la lumière de son côté ce qui plongea la pièce dans le noir complet seul Léo fit encore quelques bruits bizarres avant de s'endormir. J'essayai d'écouter la respiration des deux hommes, mais je n'entendais rien alors je laissai le sommeil prendre possession de moi tout comme le petit lion.

-Bonne nuit Eléonore. Entendis-je avant de sombrer complètement.

Des pleurs me réveillèrent aux alentours de 3 heures du matin comme à son habitude. Je pris Léo dans mes bras alors que Raphaël fronçait des sourcils avant de bouger un peu, mais il ne se réveilla pas ce qui m'arrangeait bien. Je descendis avec Léo dans la cuisine et lui prépara un biberon. Il prit rapidement son repas comme toujours et après son rot, on retourna nous coucher. J'ouvris doucement mes yeux le lendemain matin sans que Léo ne pleure ce que je trouvais bizarre. Je fronçai des sourcils quand je me retournai, je ne trouvai personne dans le lit. Je ne me posai pas de questions, car j'avais compris une chose, c'est que je pouvais enfin faire la grâce mat. Je ne me priva pas alors de m'étaler sur tout le lit pour pouvoir enfin profiter de ma matinée.

Je ne sais pas combien de temps avait pu passer après que je me sois réveillé une première fois. Pourtant je sentais que quelqu'un était en train de jouer avec mes cheveux et une voix rauque était en train de le réprimander. J'ouvris un œil avant de le refermer directement. Je finis par réussir à les ouvrir même si je devais plisser des yeux pour m'habituer à la lumière présente dans la chambre. Je tournai doucement ma tête vers les deux hommes de la pièce. Je vis un charmant poupon jouer dans mes cheveux, alors que Raphaël avait récupéré une chaise dans laquelle il s'était installé pour surveiller le petit lion tandis qu'il tenait un livre dans son autre main. Quand Léo me vit, il se mit à faire plein de drôle de bruit avant de basculer en arrière. J'allais me précipiter pour le récupérer sauf qu'une main intervenue avant moi. Je soufflai de soulagement en posant ma main sur mon cœur.

-Il est quand même très actif. Me dit la voix de son père.

Je hochai de la tête tout en prenant Léo dans mes bras pour qu'il évite de faire une autre bêtise.

-Il vous a réveillé à quelle heure ? Demandais-je doucement en levant les yeux vers lui.

-Hum, vers 7h, je crois. Répondit Raphaël en passant une main dans ses cheveux noirs.

-Et il est ? Demandais-je timidement.

-10h30. Dit-il avec un sourire sadique.

Mes yeux s'ouvrirent comme deux soucoupes.

-Je suis en retard ! M'exclamais-je.

Je fourrai Léo dans les bras de son père. Puis je me leva rapidement en sautillant pour éviter de m'emmêler mes pieds dans les couvertures que j'avais jetées par terre. Je partis jusque dans la penderie encours.

-Eléonore. Gronda la voix du boss.

-Quoi ? Demandais-je en sortant ma tête de la pièce.

-Venez ici.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant