Chapitre 14

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[...] PDV d'Eléonore.

Depuis que j'avais vu que notre départ l'avait autant affecté, je lui envoyais des petits mots et des photos régulièrement voir tous les jours. Mais, maintenant, c'était moi qui avais le moral à zéro. Dans deux petits jours, j'allais fêter mon anniversaire et je n'avais plus de nouvelles de Raphaël depuis quasiment une semaine. Pourtant, il voyait tous mes messages, mais ne me donnait aucune réponse même pas un mot. Il me lâchait juste ce vu et je dois l'avouer ça commençait à stresser.

Aujourd'hui, j'avais fini par demander aux garçons de s'occuper de Léo, car pour la première fois, depuis que je m'occupais du petit lion, je n'avais pas la motivation. Je voulais rester un peu seule et surtout me reposer. Oui, car le petit était une pile d'énergie. Monsieur se couchait tous les soirs vers 23h pour se lever aux alentours de 6h du matin. Et je l'avoue, moi, je ne tenais plus le rythme ! Il fallait à tout prix que je dorme, ne serait-ce qu'une heure ou deux. C'est comme ça qu'aujourd'hui, j'avais décidé que ça serait moi qui ferai la sieste !

C'est la voix grave d'Antonio qui me réveilla alors que j'étais si bien dans le lit. Il en profita pour embrasser mon front avec une grande tendresse alors que j'entrouvrais mes paupières. Il me fit un petit sourire alors que je pouvais voir ses yeux bleus pétiller de malice. Je voulus me tourner, mais il y avait quelque chose dans mon dos ce qui stoppa mon mouvement. Je vis alors Tonio récupéra le petit lion qui était collé à moi. Il le garda dans ses bras le temps que je m'allonge sur le dos. Puis il me le posa sur ma poitrine tout doucement. Léo lâcha quelque gazouillement en me voyant avant de bâiller et de poser sa tête contre moi alors que je pouvais voir ses yeux se fermer.

-Il n'a quasiment pas dormi de la journée et il n'a fait que pleurer. Dit-il l'air désolé.

-Ce n'est pas grave. Dis-je en souriant. Je te remercie de l'avoir gardé.

J'embrassai le front de mon bébé puis je remontai le drap sur nous deux avant de le laisser dormir tranquillement sur moi. Je pense que je n'allais pas l'entendre avant quelques bonnes heures.

-Papa va bientôt rentrer et il va devoir s'occuper de toi. Murmurais-je avant de me rendormir moi aussi.

Antonio en avait profité pour dormir avec nous. J'avais bien rigolé à mon réveil quand j'avais vu ses cheveux en pétard ce qui l'avait fait grogner tout en souriant. Puis on était partie rejoindre le reste de la famille dans le salon. Léo était attaché à mes cheveux, j'avais comme l'impression qu'il n'avait pas l'intention de me lâcher avant un bon moment. Je crois qu'il n'avait pas trop aimé rester avec ses oncles.

Les deux petits jours étaient finalement passés et je n'avais aucune nouvelle de personne ce qui me désespérait un peu. Par contre, les gars avaient par je ne sais quel miracle trouver une magnifique robe dorée à ma taille. La robe m'arrivait au-dessus du genou, elle était cintrée à la taille puis évaser jusqu'aux genoux. Le tissu doré était brodé d'arabesque noire. Puis ils avaient commandé un merveilleux gâteau avant de me dire que toute une fête avait été organisée pour mon anniversaire. Annabelle, c'était occuper du repas et les garçons de la décoration et du gâteau avec leur père, une vraie organisation d'équipe.

-Il ne fallait pas vous donner autant de mal pour moi. Dis-je toute ému en descendant les marches.

Je retrouvai mon petit Léo qui était dans les bras d'Angelo. Je pouvais voir tout le monde qui me souriait ce qui était vraiment agréable.

-Tu es magnifique. Me dit Antonio en me donnant sa main pour descendre les dernières marches.

Il en profita pour m'embrasser sur le front ce qui me fit sourire. J'avais fini par m'habituer à leur marque d'affection qui était vraiment très régulière. Je partis récupérer mon petit bout de chou qui ne faisait que me regarder tout bougeant dans tous les sens ce qui était très drôle. Puis on commença à discuter de tout et de rien.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant