Chapitre 1

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Un frisson me parcourut en passant les deux immenses grilles. Elles me permettaient alors de pénétrer sur la propriété de mon nouveau patron, qu'au passage, je n'avais jamais rencontré. Et oui ! Puis que monsieur n'avait pas assez de temps à consacrer aux autres pour faire passer les entretiens d'embauche ! Et sa femme n'était pas mieux donc ce fut la plus ancienne de ses employés qui nous les fit passer à leur place. D'ailleurs, cela m'avait peut-être été bénéfique.

Cette femme, Mathilde, avait été charmante avec nous toutes lors de l'entretien même si on sentait qu'elle cherchait la perle rare. Bien sûr, ça n'avait pas été moi... En vrai, j'avais été recalé. Pourtant, c'est une semaine après l'entretien, qu'elle m'avait contacté en me demandant si je voulais toujours cette place. Sans réfléchir, j'avais dit oui, je cherchais depuis maintenant quelques semaines un travail alors je n'allais pas dire non maintenant à cette opportunité. C'est comme ça qu'à partir d'aujourd'hui, j'allais commencer à faire le ménage dans le manoir du PDG le plus réputé d'Angleterre, j'ai nommé Raphaël Lombardi.

J'avançais, enfin, c'étaient plutôt mes pieds portés par leur propre volonté qui me faisaient avancé jusqu'aux portes, pendant que moi, j'observais tout ce qui m'entourais. J'admirais le paysage, mais surtout le jardin qui m'avait l'air immense et magnifique. Puis que même en étant presque en hiver avec des températures avoisinant les 0°C, il restait encore de magnifiques fleures qui nous exposaient leurs couleurs.

Malheureusement pour moi, mon observation du prendre fin, car je venais d'arriver devant les portes du manoir. Mon observation et ma découverte du paysage devraient attendre, mais je ne m'inquiétais pas, je savais que je finirais par avoir du temps pour aller y faire un tour. J'inspirai un bon coup en arrivant devant cette immense porte grise. J'étais enfin décidé à toquer quand elle s'ouvrit avant que je n'aie commencé à engager mon geste. La personne qui venait d'ouvrir n'était autre que Mathilde, la femme qui nous avait fait passer les entretiens d'embauche.

-Bonjour, Eléonore. Me dit-elle en souriant alors que je pouvais voir ses yeux noisette pétillés de malice.

-Madame. Dis-je respectueusement étant donné qu'elle était mon aîné.

-Oh non, surtout pas de madame, tu peux m'appeler Mathilde tout simplement, puis entre donc il fait froid dehors.

C'est sans plus attendre qu'elle me fît entrer dans le vestibule en continuant de me souriant. Elle me fit signe de la suivre ce que je fis avec empressement tout en admirant la beauté des lieux. L'architecture et les œuvres m'avaient l'air de qualité enfin, je disais ça, mais je ne m'y connaissais absolument pas.

-Ne te brise pas le cou à tout observer. Tu auras tout ton temps dans les jours à venir.

-Mais c'est vraiment magnifique. On dirait que tout a été posé avec précision.

Elle se mit à rire en entendant ma réplique rêveuse. Puis nous empruntâmes des escaliers qui descendaient au sous-sol. Elle me fit voir le vestiaire dans lequel je déposais toutes mes affaires dans un des casiers encore libre. Puis elle me donna mon uniforme. Quelque chose de basique et confortable sûrement. La tenue se composait d'une longue robe noire qui arrivait jusqu'aux chevilles à manche long, puis par-dessus un tablier blanc avec des poches.

-Tes cheveux devront toujours être attaché soit en chignon, soit en queue-de-cheval. Me dit-elle.

-Très bien. Dis-je en prenant l'élastique que j'avais autour de mon poignet.

J'emprisonna alors mes longs cheveux bruns dans un chignon comme celui que Mathilde avait fait pour ses cheveux blancs.

-Parfait ! S'exclama-t-elle en frappant dans ses mains. Bien passons à tes horaires maintenant. Tu commenceras à 10 heures pour éviter de faire trop de bruit de bon matin même si la plupart du temps, ils sont déjà partis travailler. Tu auras ensuite une pause déjeuner de 1 heure aux alentours de 15 heures. Pour le repas, soit, tu te fais à manger, soit, tu demandes à Paul, le cuisinier, de le faire pour toi. Et tu finis ta journée à 21 heures après le repas.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant