Regret de la désacralisation corporelle

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Qui était-je ? Qui suis-je ? Qui serai-je ? Ces questions n'ont pas de sens. Elles on jamais eut de sens et elles en auront eu à aucun moment dans un futur aussi proche que lointain. Mais sont-elles intéressantes ? Non elles n'avaient eu qu'un effet dégradant et douloureux, telle un pieu enfoncé dans une blessure récente, sur ma personne déjà bien malmenée. Pourquoi ma tête eut été embrouillé par un sang qui n'avais été mien à aucun moment ? Ça c'est une question que j'aurais du me poser plus tôt. Mais elle date de trop proche au point que ma seconde obsession est : si je n'aurais pas été là, est-ce que le truc, la chose, l'ombre serait-elle arrivée ? Non, bien sûr que non elle n'aurait pas eu lieu, c'est une évidence, n'est-ce pas ? Si seulement l'Homme ne perdait pas le contrôle face à ses pulsions bestial lorsque qu'il entend la phrase :《Faisons le.》

Ce matin j'ai entendu de sa bouche : 《Ayons eu notre tu sais quoi ?》

Je ne pu que répondre que nous ayons pratiqué le tribu de l'infernal sang blanc infertile pour obtenir un bonheur commun sur l'hôtel sacrificiel de la procréation tout en détournant son but à cause de la conception que les saints avaient interdit. Ses yeux bleu glacial ont posé leur regards doux et chaleureux sur mon corps pour l'inspecter de bas en haut. Ses bras mon collé contre son torse et je crois que nous ayons compris les pensées de l'autre. Je voyais dans son cœur une culpabilité dévorante venant de naître. Dans mon cœur, je crois que j'aie montré mon désarroi face à cette cassure au fond de moi et cette plaie sur ma peau formant un gouffre entre mon enfance, mon innocence, ma pureté et se nouveau moi. Soudain, sa voix tendre s'éleva :《Ce n'est point grave que nous nous eussions désacralisé ensemble. Beaucoup d'êtres vivants ont passé cette étape de la vie.

- Pourquoi faut-il que nous regrettassions notre acte comme si il fût un crime ?

- Nous n'aurons jamais à regretter ce que nous avions sacrifié cette nuit. Ce crime du moyen-âge que nous pratiquassions pour la première fois hier n'est désormais que banalité pour notre époque mon cher amour d'aujourd'hui et de demain jusqu'à la fin de l'infini.》

Étonnamment il avait parfaitement raison. Je regrettais ce que nous avions longuement attendu à cause de la peur de subir en dehors de ses murs les mœurs meurtrières d'une société sans cœur.

Après la Pub, le YaoiWhere stories live. Discover now