Chapitre 58

191 29 73
                                    

salam Aleykoum
Bonne lecture

Moi: c'est qui?

Hamid: la prison.

Moi: il se passe quoi?

Il reste silencieux et raccroche son téléphone pour enfin lever les yeux vers moi.

Moi: Hamid il s'est passé quoi?

Hamid: la...la prison a pris feu et Karim est mort.

J'ouvre grand les yeux. Sûrement le choc de la nouvelle. Hamid reste sans rien faire.

Hamid: c'est Hassan qui vient de me le dire. Il faut aller pour identifier le corps. Viens on y va

On retourne vers la voiture et on monte. Il démarre direction chez Hassan sa femme était au travail et ses enfants à l'école. Il y'avait déjà mon frère et Soumayya qui pleurait dans les bras de Vicky. Je me demande comment elle l'a appris.

J'imagine comment  doit se sentir Soumayya. Son père n'était pas la meilleure personne qu'on a connu mais c'était quand même son père et c'est l'une des personnes qu'on ne peut pas remplacer dans ce bas monde.

Dès qu'elle voit Hamid, elle court vers lui et il lui sert dans ses bras. Les voilà revenu à la case départ...mais cette fois-ci c'était leur père qu'ils avaient perdu.

Hamid: vas-y pleure pas princesse.

Soumayya : je ne voulais pas qu'il meurt doudou. *Pleure* je sais que c'était quelqu'un de mauvais mais moi je voulais pas qu'il meurt. Je voulais qu'il se rende compte un jour que moi je l'aime malgré tout *sniff*.

Hamid:....

Soumayya : c'est vrai qu'il n'a pas vraiment été là pour nous *sniff* mais ça suffisait déjà avec maman. Je voulais qu'il vive...

Hamid: regarde moi je suis là. Depuis toujours j'ai été là tu te rappelles quand maman aussi est parti on est resté soudé toi et moi et on va continuer ainsi . Il est parti car son heure était arrivé on y peut rien Soumayya.

Vicky : viens avec moi Soumayya ils doivent parler entre grand.

Hamid: vas-y avec Vicky j'arrive. Ça va ok ?

Soumayya : d'accord.

Elles montent dans la chambre et hamid s'assoit sur le canapé et je fais de même.

Mustapha : ça va toi? Je préfère quand tu parles et tu cris que tu restes silencieux Hamid.

Hamid : ne t'inquiètes pas pour moi. On va aller à l'hôpital pour identifier le corps. Et si c'est vraiment lui alors il sera enterrée demain inch'Allah.

Hassan : oui allons y.

Hamid : * à moi* on va te déposer chez ta mère après je te tiendrai au courant.

Moi: d'accord.

On sort tous ensemble et ils me déposent chez mes parents avant d'aller.

[H&H]-Au Delà De Mes Malheurs Tu as su être mon bonheurWhere stories live. Discover now