Rivalité {avec C.Tolisso et P-Y. Polomat}

Chapitre 4.

Il rit.

P-Y: Bien que je sois attaché à cette ville et à mon club, c'est pas pour autant que je trouve les Stéphanoises à mon goût.

Fais genre tu sais bien parler...

MOI: Aucune jolie jeune femme en vue ?
P-Y: Aucune.
MOI: Aucune cougar en vue ?
P-Y -en riant-: Aucune.
MOI: Tu me déçois... J'aurais rien à raconter à maman à propos de ta vie sentimentale.
P-Y: Parce que vous parlez de mes amours ?
MOI: Elle veut tout le temps qu'on parle des miens alors on parle aussi des tiens.
P-Y: Oh mon dieu... Elle est pas croyable..
MOI: Elle a envie de savoir si ses enfants sont casés.
P-Y: C'est gênant un peu.
MOI: Tu peux pas savoir à quel point. Attends toi à ce qu'au prochain repas de famille elle te pose la question.
P-Y: Je viendrais pas.
MOI: Laisses-moi seule et tu verras.
P-Y: Qu'est-ce que tu vas me faire ?
MOI: Faut que j'y réfléchisse même si j'ai une petite idée.

On rit avant de se mettre à table. J'aime beaucoup passer du temps avec mon frère parce que même s'il a un sale caractère et qu'il peut être impulsif, c'est un gars sympathique, drôle parfois et attentionné avec les gens qu'il aime. Il est aussi très têtu, c'est son plus gros défaut. Il déteste avoir tort - comme tout le monde, je pense. On adore se chamailler ce qui peut souvent énerver nos parents mais qui aime bien, châtie bien. Cependant, ce que je n'aime pas chez lui, c'est son côté protecteur avec moi. C'est mignon parfois et ça me paraît normal parce que je suis sa petite sœur - d'une année seulement - et il a envie de me protéger mais c'est très embêtant à la longue. Il a toujours fait fuir les gars qui voulaient sortir avec moi sauf peut-être un ou deux qui ont réussi à lui tenir tête. Limite les garçons ont plus peur de rencontrer mon frère que mon père.

On discutait encore, on se remémorait note enfance et quelques histoires assez drôles.

*****

Le lendemain, je me levais à 8h30. J'accompagnais Pierre-Yves à son entraînement et j'allais y assister.
Quand j'allais dans la cuisine, je vis mon frère assis en train de manger des œufs sur le plat et des tartines de beurre. Je lui fis ma bise et un câlin.

P-Y: J'ai été t'acheter un croissant pour le petit-déjeuner.
MOI: T'es adorable, cher frère.

Je me pris un verre de jus d'orange et m'installais en face de lui.
Quelques minutes plus tard, je fis ma routine matinale puis comme d'habitude, j'attendais que Pierre-Yves soit prêt.

MOI: Pas besoin de te faire beau, tu vas juste à l'entraînement.
P-Y: Gneugneugneu merci je sais.
MOI: Qu'est-ce que tu fous ?
P-Y: J'arrive, j'arrive.

Après environ dix minutes d'attente, il sort enfin de sa chambre et de la salle de bain puis on partit en direction de l'Etrat.

Je m'installais dans les gradins, l'entraînement avait déjà commencé donc Pierre-Yves était en retard.
Je regardais attentivement ce qui se passait devant moi. Ils travaillaient leurs points faibles, ce qui leur a manqué contre Lyon. Ils revoyaient également leurs points forts pour progresser encore plus. Tous les joueurs étaient extrêmement concentrés. À mon avis, ils se sont pris une soufflante en arrivant parce que leur match de dimanche était vraiment médiocre. D'ailleurs, Pierre-Yves s'est pris une double soufflante à cause de son retard. 15 minutes. Mais je pense que le coach n'avait pas très envie d'être tolérant aujourd'hui. C'est compréhensible.

Après son entraînement, il vient me voir avec Kevin Monnet-Paquet, Romain Hamouma et Nolan Roux. Tous me firent la bise puis Nolan et Kévin s'en allèrent dans la salle de soin.