Rivalité {avec C.Tolisso et P-Y. Polomat}

Chapitre 4.

En média : Le 25 septembre 2010 a eu lieu le 100e derby rhodanien. Le match se déroulait au stade de Gerland à Lyon, l'AS Saint-Étienne s'est imposé 1-0 grâce à un but de Dimitri Payet. Sur cette photo, on peut notamment voir Dimitri Payet et Blaise Matuidi.

PDV Célia

On venait de rentrer à l'appartement de Pierre-Yves. On se posa sur le canapé devant la télévision. Mon téléphone sonna à l'autre bout de la pièce alors j'allais le chercher et partis répondre dans la chambre où je dors. C'était Corentin.

CORENTIN: Je te dérange pas au moins ?
MOI: Non, t'inquiète pas, je suis seule avec mon frère.
CORENTIN: D'accord. Donc t'étais en train de manger des crêpes avec Hamouma et Monnet-Paquet ?
MOI: De base, j'en faisais pour Pierre-Yves mais quand il est rentré, il était avec les gars donc j'en ai fait plus pour qu'ils mangent avec nous.
CORENTIN: Trop aimable.

Je levais les yeux au ciel pendant qu'il rit.

MOI: Et toi, t'as fait quoi ?
CORENTIN: Décrassage, entraînement, petite après-midi dans Lyon avec des potes.
MOI: Ça va, c'est cool. Tu sais, je réfléchissais à ça, peut-être que je pourrais venir avant les vacances de Noël parce que je compte les passer avec ma famille et on va tous se rejoindre sur Paris.
CORENTIN: Pas de soucis. Tu voudrais venir quand ?
MOI: Je sais pas, je peux essayer de me libérer n'importe quand. Ma patronne me doit des jours de repos parce que je l'ai beaucoup dépannée ces derniers temps.
CORENTIN: Tu voudrais pas venir pour mon prochain match à domicile ?

Je réfléchis quelques instants.

MOI: Je me vois mal faire des aller-retour en si peu de temps surtout financièrement ça risque d'être un peu compliqué. Peut-être celui encore d'après ? Genre dans un mois ?
CORENTIN: Comme tu veux.
MOI: T'es sûr que ça ne te dérange pas ?
CORENTIN: Au contraire, ça me fait extrêmement plaisir. On pourra apprendre à se connaître un peu plus.

Je souris timidement à sa remarque. Je suis contente de savoir qu'il veut qu'on se connaisse un peu plus.

MOI -en souriant encore plus-: Évidemment. J'ai hâte.

On discuta encore un peu avant que je mette fin à cet appel vidéo car je devais dîner.

P-Y: C'était qui ?
MOI: Valentine, ma pote de Lyon. On s'est fixé une date pour que j'aille la voir à Lyon.
P-Y: Quand ça ?
MOI: Dans un mois à peu près. Ça te dérange si je squatte chez toi un peu avant ? Je pourrais venir voir un de tes matchs.
P-Y: Tu viens beaucoup me voir toi.
MOI: T'es pas content ?

Il me prit dans ses bras.

P-Y: Si parce que la saison dernière t'as vu quasiment aucun de mes matchs...
MOI: Je suis désolée, j'ai beaucoup bossé mais là comme ma patronne me doit des jours de repos, j'en profite donc tu me verras plus souvent.
P-Y: J'espère bien.

Il me sourit et se mit à cuisiner. Je m'assis sur le plan de travail et le regarda faire la cuisine. C'est l'une des choses les plus rares que j'ai vues dans ma vie.

MOI: Tu ne vas pas m'empoisonner, j'espère ?
P-Y: Tu doutes de mes talents de cuisinier, sœurette ?
MOI: Oh non, pas du tout.

Je descendis du plan de travail pour prendre des couverts et mettre la table.

MOI: On parle toujours de ma vie amoureuse mais jamais de la tienne, t'aurais pas une Stéphanoise en vue ?