Un mot de l'auteur

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Cela fait un bon bout de temps que ça me trotte à l'esprit. Je m'excuse en avance des futures fautes que vous allez lire, j'ai beaucoup de mal à écrire avec mon portable.

Voilà donc, lorsque j'ai commencé à écrire l'histoire de Ramatoulaye j'avais comme idée de représenter une femme ronde pas comme celle que l'on a l'habitude de voir dans les histoires. Je ne parle pas spécialement des chroniques  (bagra à peufra😐). Mais de celle dont on parle tous les jours : Fénéante, qui se victimise et ont tendance à se goinfrer de mauvaise nourritures tout en se privant de sport.
Je voulais vous montrer un tout autre aspect de la femme ronde comme celle de Ramatoulaye. Pourquoi ne pas redonner confiance et aider dans l'acceptation des femmes rondes.
Mais je dois l'avouer que cette histoire en me l'imaginant et l'écrivant je l'ai fait d'avantage pour moi. J'avais besoin de l'écrire pour m'aider. De me sentir moi-même représentée en tant que femme ronde et idéaliser un peu le genre de femme que je voudrais être :

C'est à dire m'aimer entièrement

Pour vous mettre un peu dans le contexte, il a été difficile pour  moi de grandir en tant que petite fille grassouillette, adolescente grosse et actuellement femme ronde. Oui parce qu'on passe par diverses interpellations selon nos âges. Bien sûr après les diverses remarques et critiques provenant de l'entourage ainsi qu'à l'extérieur (l'ecole). Un malaise a fini par se construire avec mon corps, qui s'est transformé à la suite à des complexes au point que j'en vienne à détester ma propre personne. De l'intérieur tout comme à l'extérieur.

Il y a trois ans, plutôt quatre ans à la sortie du lycée j'ai commencé sans m'en rendre compte à voir mon propre corps en horreur. Je suis entrée dans une mauvaise phase qui jusqu'à aujourd'hui n'a jamais été perçue par ma famille. C'était celle d'une sorte de dépression. J'ai commencé de moins en moins à vouloir voir mes amies et à prendre de leur nouvelles. À m'enfermer et à apprécier mon chez moi, plutôt ma chambre et même les toilettes 😅.  Ne me demandez pas pourquoi je n'ai moi-même pas la réponse. C'est de là que mes premiers écrits ont apparu. J'évitais au maximum de voir mon reflet dans le miroir, me voir en photos. Je me goinfrais chaque nuit de nourriture alors que j'en avais clairement pas besoin et encore moins faim. J'ai atteint mon plus grand poids maximum qui m'a fait sentir encore plus mal dans ma peau. Ce n'était donc pas une très bonne idée d'agir (très déconseillé et bien sûr pour tout le monde) mais je ne m'en rendais réel pas  compte. Lorsque j'ai compris que ça n'allait pas c'est quand ma mère m'a viré de la maison pour me jeter dans le sud de la France. (C'était dans le cadre pour reprendre mes études.  Mais j'en avais clairement pas envie mais j'y étais un peu forcée. Merci maman 😅). C'est de là que j'ai pris conscience que je m'étais beaucoup renfermée sur moi-même et que je me détestais.
C'est à partir de ce moment que j'ai voulu changer mon mental et à m'accepter et m'aimer tout comme je suis.

Je peux vous dire que jusqu'actuellement le parcours est long et dur.
Je ne déteste plus le fait d'être une femme ronde, c'est devenu on va dire normal pour moi vu que je l'ai toujours été. Et penser qu'un jour que ça puisse être le contraire je ne l'envisage plus vraiment.

La raison pour laquelle j'ai décidé d'écrire cette partie c'était pour être honnête avec mes lectrices qui sûrement ont dû penser que j'étais une personne totalement en phase et en confiance avec ma personne. Tout comme l'est actuellement le personnage de Ramatoulaye.
J'ai encore beaucoup de mal à me voir en photos et prendre des selfis comme n'importe quelles filles de mon âge. J'ai conscience que je ne suis pas moche, on va dire "acceptable" selon les goûts de la société.  Mais j'ai beaucoup du mal à me dire le contraire.
Encore aujourd'hui je suis en phase,  autremendit en plein processus de l'acceptation de ma personne bien pourquoi l'histoire de Ramatoulaye est apparue. Je ne voulais pas écrire sur une qui se métamorphose et devienne mince pour être acceptée. Je voulais qu'elle soit aimée ainsi qu'acceptée tout comme elle l'est.  Je voulais laisser passer le message que les femmes étaient toute aussi différentes des autres.  Qu'elles n'ont pas à détester ce qu'elles sont sous prétexte que ça n'entre pas dans la norme établie. Je parle bien à toutes les femmes  (minces, rondes, maigres, handicapées etc...).
C'était mon petit message honnête que je voulais vous faire passer. Je ne sais pas si il vous sera utile, mais je vous souhaite tous de vous aimer et d'arrêter de perdre votre temps à la recherche d'un idéal physique qui n'a aucun intérêt (la norme de la société), enfin pour ma part. Soyez ce que vous voulez être. N'ayez pas peur de le montrer et même le dire.

Je vous laisse donc sur cette petite note de fin.

Mes rondeurs bien aiméesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant