Gloire et Déchéance

2- Une faveur

Cela faisait une semaine qu'Harry lui avait demandé une faveur et Hermione n'arrivait toujours pas à s'en remettre.

- Hermione ! Je ne sais même pas pourquoi je t'ai demandé ça. S'exclama-t-il en la suivant.

- Je n'en reviens pas ! Tu sais que je le déteste ! S'écria la brune.

- Oui, mais... Hermione, tu ne seras pas toute seule à le surveiller !

- On en a déjà parlé, c'est non !

- S'il te plaît ! J'ai vraiment besoin de ton aide... La supplia le brun.

Elle souffla d'agacement, et détesta ce qu'elle allait dire.

- Très bien !

- Tu vas m'aider ? Demanda Harry plein d'espoir.

- Oui, je vais t'aider... Soupira la brune.

- C'est vrai ? Oh merci !

- Je veux bien à une condition.

- Laquelle ?

- Je veux que tu me prêtes ta cape d'invisibilité quand je veux, et cela, dès ce soir, j'aimerais consulter un livre qui se trouve dans la réserve.

- D'accord. Merci Hermione, tu es la meilleure ! S'exclama Harry en s'éloignant.

Elle commençait déjà à le regretter. Surveiller Malefoy ne l'enchantait guère. Elle avait autre chose à penser, comme par exemple ses ASPIC. Elle marmonna des insultes contre son ami jusqu'à son dortoir, elle était préfète et avait donc une chambre attitrée qui se trouvait à côté du dortoir des filles de Gryffondor.

Elle se laissa choir sur son lit, fixa le plafond quelques minutes avant de se mettre au travail. Elle retrouva ses amis dans la grande salle pour manger.

- Hermione, je me disais, cette semaine, c'est moi qui le surveille et la semaine prochaine, c'est toi, ça te va ? Demanda Harry en priant pour qu'elle ne change pas d'avis.

- Oui oui ça ira, tu me passeras la carte du maraudeur.

- Je ne vois pas pourquoi tu veux le surveiller. Fit Ginny en fronçant les sourcils.

- Je veux savoir pourquoi il est comme ça. Répondit le brun en jetant un regard à Drago qui mangeait seul.

- Ta bonté te perdra Harry. Déclara Hermione, avant de se lever.

- Tu vas où ? Demanda Neville.

- J'ai été convoqué par la direcrice avec Zabini, mais je vous rejoindrai dans la salle commune. Répondit la brune avant de partir.

Étant en avance elle prit son temps, elle retrouva Zabini devant l'accès au bureau de la directrice, il l'attendait accoudé contre le mur.

- Salut Granger ! Salua le métisse avec un sourire.

- Salut Zabini, tu sais pourquoi on a été convoqué ? Demanda-t-elle.

- Non mais je suppose que ça a un lien avec le fait qu'on est préfet en chef.

- Sûrement...

- Excusez-moi pour le retard, sorbet citron ! Fit la directrice.

Une fois assis autour du bureau, McGonagall commença.

- Je vais être assez direct, depuis le début de l'année nous avons répertorié un nombre incalculable de maltraitance envers les Serpentards que ce soit physique ou psychologique. Je pense que vous serez de mon avis que maintenant que la guerre est terminée, il vaudrait mieux prodiguer la paix plutôt que la haine. Bien ! Voilà pourquoi je vous ai demandé de venir, j'aimerai avec votre aide, trouver un moyen d'apaiser les tensions. Vous aurez deux semaines pour réfléchir à une activité ou autre qu'on appliquera durant une semaine banalisée. J'ai pensé à une semaine après les vacances de Noël. Vous avez des questions ?