Chapitre 46 : Soirée en binôme

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Matei regardait Pierrick dans ses yeux d'un intense brun. Il entendait sa propre respiration et sentait son propre poitrail se soulever et s'abaisser au rythme régulier de ses respirations.
Pierrick avança la main vers le visage de Matei et, après avoir lentement caressé la joue de son petit ami, lui retira ses lunettes d'un geste ample et alla les poser sur une des tables de chevet, en sécurité par rapport à leurs mouvements futurs plus ou moins brusques...

Il revint vers Matei et s'assit à côté de lui, calmement, maîtrisant encore ses pulsions de passion qui traversaient tout son corps puissant.
Matei se redressa sur ses coudes puis se mit sur son séant. Il fixait Pierrick dans le blanc de l'œil, avec un désir montant et une envie bientôt impossible à contenir...
Pierrick tendit alors ses bras musculeux vers lui et le prit alors tout contre lui. Matei rougit immédiatement en lâchant un petit gémissement que Pierrick, très proche de lui, entendit de suite, et il embrassa le cou de son petit ami qui pencha la tête pour lui laisser plus d'espace. Pierrick déboutonna avec soin les quelques boutons du col du polo azur de Matei qui rougit en regardant les épais doigts de Pierrick manipuler les boutons pour les faire sauter.
Une fois sa tâche accomplie, le noiraud murmura :
-Lève les bras...
Matei obéit sans discuter. Il avait, pour une fois, envie de se montrer entièrement à son petit ami, chose rare au vu de sa pudeur. Pierrick lui retira lentement son haut, et il le laissa tomber au pied du lit avec un petit bruissement de tissu.

D'un seul coup, il coucha Matei sur les draps et pencha sa bouche directement au-dessus du torse nu de son petit ami, déjà rouge comme une tomate...Il gémit sans retenue quand il sentit quelque chose d'humide s'affairer à attaquer ses irrégularités rosées sur son torse laiteux et imberbe. Pierrick caressa de ses doigts la deuxième d'entre elles et fit gémir encore plus Matei qui ferma ses yeux de plaisir.
Cette fois, il n'y avait pas de voisin pour les entendre...
Cette fois, il n'y avait pas d'élément extérieur qui pourrait les interrompre...
Cette fois, ils seraient seuls.
Et cette fois, ils iraient jusqu'au bout...

Matei gémit quand il sentit avec sa protubérance rose les dents de Pierrick la serrer entre elles, puis il réussit à émettre une série de sons audiblement compréhensibles :
-Pi...Pierrick...
Le jeune noiraud s'arrêta devant le ton suppliant de son petit ami et l'interrogea de son intense regard. Matei rougit de plus belle et lui chuchota, terriblement gêné :
-Je...J'aimerais te déshabiller...Je...Je peux ?
Pierrick eut un air surpris, mais pas longtemps. Il se reprit rapidement et sourit tendrement.
-Bien sûr, mon cœur...
-Quoi ? glapit Matei, les joues brûlantes.
-Mon petit cœur...susurra Pierrick en se rasseyant au bord du lit.
Matei se redressa et mit un pied au sol, pour ensuite aller se planter devant Pierrick, assis. Il se pencha alors un peu en avant et retira alors lentement, une à une, les manches de la chemise de son petit ami qui souriait toujours, découvrant son torse légèrement poilu, mais surtout, bien sculpté. Matei ne put s'empêcher de reluquer son copain quand il déshabilla son buste bronzé et taillé, ce qui fit sourire le principal intéressé, qui l'avait remarqué.
Matei le fit se lever pour pouvoir retirer bien son pantalon, après avoir fait coulisser la boucle de sa ceinture en cuir noir.

Pierrick se retrouva bientôt juste en caleçon devant son petit ami encore vêtu, lui, de son pantalon. Il attrapa alors les épaules de son petit ami pour le remettre couché sur les draps du lit, aussi léger qu'une plume ou presque.
Le barbu monta alors à quatre pattes sur le lit qui ploya sous son poids lourd tout en muscles, et s'arrêta une fois à la hauteur de Matei. Toujours avec son sourire aussi dominateur que charmeur, il surplombait le jeune brun, couché en-dessous de lui, le corps parallèle au sien. Matei se mordit la lèvre inférieure tandis que Pierrick se penchait vers lui.
Il l'embrassa alors avec tout l'amour contenu dans son corps et toute la passion dont son organisme débordait. Leurs lèvres d'abord sages finirent par se détacher pour se retrouver très vite, tout comme leurs langues lancées mutuellement dans un ballet endiablé avec leur sœur. Pierrick passa sa main dans les cheveux de son petit ami pour mieux maintenir ses lèvres contre les siennes et, alors qu'ils s'embrassaient comme jamais, Pierrick se laissa retomber, son entrejambe dur se posant contre celui, tout aussi raide, de Matei qui gémit en sentant ce membre pulsant contre le sien, même à travers une triple barrière de tissus plus ou moins épais.

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