He was my voice MAYLOR/DEACURY

Chapitre 1

Le silence, c'était tout ce qu'il lui fallait pour écrire.

John observait Freddie du coin de l'œil et sans savoir pourquoi sourit. Son ami était très important pour lui et il ne voulait pas imaginer le perdre un jour, il ne pouvait pas. Sans lui, John se sentait à nouveau seule et timide, Freddie lui apportait beaucoup dans sa vie. Privée comme publique.
Un stylo à la main, le chanteur écrivait puis raturait, puis écrivait encore, cela depuis environ une heure. Le bassiste faisait tout pour ne pas le déranger. Alors depuis une heure, il le regardait écrire avec ce sentiment étrange que le jeune homme ressentait depuis quelques temps lorsqu'il était avec Freddie.

Dans la salle d'à côté, des cris fusèrent ce qui sortit John de ses pensées. Freddie soupira et secoua la tête, exaspéré par le comportement des deux autres membres du groupe. Brian et Roger avaient tendance à se disputer bien trop souvent en ce moment ce qui irritait particulièrement le chanteur. John, bien trop timide pour intervenir préférait souvent quitter la salle plutôt que d'assister aux disputes de ses deux amis. Le caractère explosif de Freddie n'arrangeait souvent pas les choses et ils se retrouvaient à trois dans leurs disputes.

« John, darling veux-tu bien aller dire à ces deux...enfants...Que les cymbales ne sont pas un moyen dégorger son adversaire ? », Demanda Freddie tout en continuant d'écrire.

Le petit brun s'apprêta à refuser lorsqu'il entendit Brian pousser un cri, certainement pas un cri de terreur mais plutôt de douleur. Presque aussitôt, il se précipita vers la porte et sortit pour empêcher ses amis de s'entretuer d'avantage.

Lorsque la porte se referma, le chanteur soupira et posa sa feuille à côté de lui. Pendant une heure, il n'avait cessait de sentir le regard pesant de John sur son visage. Et pourtant, il n'avait pas trouvé ça désagréable. Freddie savait qu'il était attiré par les hommes...Mais il ne voulait pas qu'une personne aussi douce et gentil que John subisse ce qu'on subit ceux avant lui. Le plus souvent, les soirées étaient particulièrement arrosées et violentes. John était tout le contraire de ce genre de chose.

Certes, il avait toutes ces chances puisque Veronica et lui avaient divorcés l'année précédente mais pour Freddie, il était hors de questions de faire vivre un tel enfer à son petit protégé. Il fallait à tout prit qu'il oublie cette attirance. Écrire et chanter, étaient ses seuls but, l'amour n'avait plus de place.

Freddie fut surpris de ne plus entendre quoi que ce soit, John avait certainement réussit à calmer Brian et Roger sans se faire tuer par les deux musiciens. Un son de batterie se fit alors entendre et chacun retourna à son occupation excepté Brian qui avait laissé John et Roger dans la pièce pour aller parler à Freddie. Car il savait que si ce sujet la, il serait le seul à le comprendre complètement.
Brian poussa la porte et se retrouva face à son ami qui relisait ce qu'il avait écrit.
Il s'assit aux côtés du chanteur et l'interrogea :

« Fred, j'aimerai te parler de quelque chose que tu seras certainement le seul à comprendre... »

Freddie déposa sa feuille et son stylo sur le bord du canapé. Les yeux de Brian semblait briller d'un éclat qu'il n'avait encore jamais vu chez lui. Étonné et intrigué, il demanda : « Qu'est ce qui te préoccupe Bri ? » Alors que son ami tentait de respirer normalement tant il peinait à lui avouer.

« J'ai enfin trouvé mon "Somebody to love" dont tu nous parles si souvent. »

« Et bien c'est merveilleux ! Pourquoi cet air si triste ? Tu devrais être heureux d'enfin tomber amoureux de quelqu'un. D'ailleurs, je ne vois pas en quoi je peux t'aider, Roger te serait bien plus utile pour parler de relations amoureuses. », Déclara Freddie en frappant amicalement l'épaule de son ami.