Chapitre 29- Retour au bercail

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— Donnez-moi une chance, Liz, de vous prouver qu'un jour je pourrais me montrer digne de votre fille.

— Carol Lockwood vous a offert sa confiance, vous l'avez tué. Je ne ferais pas la même erreur.

Lorsque mon ange quitte la maison, ses sacs à bout de bras, sa mère tente désespérément de la retenir.

— Maman, tout ira bien. Je sais que tu n'as aucune confiance en lui, mais tu peux avoir confiance en moi. Je sais ce que je fais.

— Ne passe pas cette porte, Caroline !

— Je suis sincèrement désolé, maman.

Pov Caroline

Je n'oublierais jamais l'expression du visage de ma mère lorsque j'ai claqué la portière. Mon but n'a jamais été de la décevoir.

Peut-être suis-je trop naïve pour espérer qu'un beau jour nous nous retrouverons tous ensemble à la même table comme le ferait une famille unie.

La tête posée contre la vitre, le paysage défile sous mes yeux. Le silence règne entre nous, mais rien n'est pesant. La voix D'Olivia Broadfield chantant « Soften and Shake » résonne dans l'habitacle de la voiture. Des images de mon enfance traversent mon esprit et m'envahissent. Je revois des moments complices entre mes parents lorsqu'ils étaient ensemble. Je repense à mes amis de Mystic Falls que je laisse derrière moi et tous ceux que j'ai perdus.

Lorsque je bascule mon attention sur l'homme qui se tient à mes côtés, les yeux fixés sur la route, je n'éprouve pas le moindre regret. Il est sans aucun doute ce qui m'est arrivé de mieux. Lui et moi avons fait un sacré bout de chemin et d'une certaine façon je pense que tout est écrit jusqu'à ce moment précis.

Sous le poids de mon regard, il s'arrête sur le bas-côté. Surprise, je cherche à en comprendre la raison. Il éteint le contact et je fronce les sourcils.

— Qu'est-ce qui se passe ? je demande, inquiète.

Ce que je lis dans ses yeux me chamboulent. Sa main saisit ma nuque pour m'attirer à lui. Je le laisse faire. Ses lèvres prennent d'assaut les miennes. Une fois encore, au contact de son baiser, j'oublie tout. C'est si bon de l'embrasser.

Il met lui même fin à notre contact avant de poser son front sur le mien.

— Je t'aime, Caroline.

— Quoi ?

Je n'ai pas pu empêcher ma voix de trembler. Vient-il réellement de dire les trois petits mots que j'attendais désespérément depuis tout ce temps ?

— Qu'est-ce que tu viens de dire ?

À ma question, il détourne l'attention et se mordille la lèvre inférieure.

— Ne me force pas à le répéter, mon ange.

Un sourire s'étend sur mon visage. Je n'arrive pas à le croire, il l'a vraiment dit.



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Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now