QUAND LES MASQUES TOMBENT (Tome 2)

Chapitre 10

Chapitre 10 : « Londres et Paris. »

|Les deux sombrals s'envolèrent et bientôt ne restèrent que deux vagues silhouettes.|

Drago et Ginny se posèrent discrètement dans une ruelle sombre et firent s'envoler les sombrals.

-Où est-ce qu'on va ? demanda Ginny.

-Chez Hermione.

Ginny ralentit un instant.

-Je n'y suis pas retournée depuis...

-Moi oui. Une fois. Harry m'a amené chercher les carnets d'Hermione.

-Oh.

Drago marcha rapidement et arriva devant un immeuble qu'il reconnut immédiatement. Il entra, Ginny sur ses talons.

Mais arrivé devant l'appartement, il n'osa pas entrer. Ginny non plus. Ils restèrent plus de cinq minutes, figés devant l'appartement.

Mais Drago réalisa que le temps leur était compté. Et il défilait à une vitesse folle.

Il s'avança et entra.

L'appartement n'avait pas changé. Drago se dépêcha de rejoindre la chambre d'Hermione, sous le regard étonné de Ginny.

-Tu sais où est l'indice ?

-Oui. Il ne peut qu'être là.

Il ouvrit un tiroir où étaient rangés les soutiens gorges d'Hermione. Il tomba sur un petit papier. Il lut à voix haute :

- « Gustave ».

Il retourna le papier :

- « ndo ».

-Quoi ? ndo ?

-Oui, je ne sais pas ce que ça veut dire.

Comme il s'y attendait, le mot « Gustave » disparut.

-Elle connaissait un Gustave ? demanda Drago.

-Non, pas à ma connaissance. Mais je suis sûre qu'elle m'a déjà parlé d'un Gustave.

-Essaye de t'en rappeler.

-Je suis pratiquement sûre que la réponse est ici.

-Le prochain indice serait ici ?

-Non, sûrement pas. Mais je suis sûre que je comprendrais l'indice en restant ici.

Drago haussa les épaules et s'assit sur le lit. Si quelqu'un pouvait résoudre cette énigme, c'était bien Ginny. Elle connaissait Hermione bien mieux que lui.

Il s'écoula de longues heures pendant lesquelles Ginny chercha dans les albums photos, dans les souvenirs d'Hermione. Drago, lui, était dans un état de... nostalgie. Il se traitait mentalement d'idiot pour tout ce qu'il avait fait à Hermione durant des années. Il finit par s'endormir au milieu de la nuit.

Un grand cri le réveilla soudain. Il ouvrit les yeux face au réveil qui indiquait « 30 septembre, 09 :30 ». Il se leva d'un bond puis se rassit en voyant que personne n'agonisait.

-J'ai trouvé ! J'ai trouvé ! cria Ginny.

Il se releva et la rejoignit rapidement. Elle lui présenta un petit objet qui représentait une espèce de tour en fer.

-Ҫa tu vois, c'est notre prochaine destination.

-Pardon ? C'est une tour.

-Pas n'importe laquelle, enfin. Même moi, sorcière, je sais ce que c'est.

-Et bien moi je ne sais pas.

-Tu connais la France ?

-Oui, quel rapport ?