Untitled Part 3

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Je ne voulais pas qu'elle se conte ainsi mais cela s'est produit, il m'a prise par les poignets et plaquée contre le mur. J'avais mal, aux bras, je sentais mon cœur refuser mais mon corps en redemander. Il me fixait cette fois ci d'un regard sévère et on s'éloigne du conte de fée. Oubliez vos rêves d'ado mes 16 ans sonnent aujourd'hui même avec le tictac de l'horloge le temps semble s'être arrêté. Nous mentons, nous et nos idéaux, qui que nous soyons nous avons déjà fait défaut et avec tant de passion que j'ai mis à détruire autrui il se mit à m'embrasser après m'avoir chuchoté dans l'oreille près du cou, mon point faible les mots « action ou vérité ». Je dû baisser les armes à cet instant je lui appartenais, dévouée, tuée, abandonnée avec un mot à mes lèvres haletantes « action ». Il descendit le long de mon cou, le suçant délicatement jusque effleurer mes lèvres interdites. Au sommet du désir c'est cru mais c'est la vérité je gémi lorsqu'il appuya les siennes sur les miennes comme des vagues déferlant le long d'un port abandonné. Il esquissa la forme de mes lèvres de sa langue mourant d'envie et la pénétra doucement. Comme un nuage, une délivrance. J'écris parce que c'est ça l'adolescence goûter au fruit de notre jeunesse tant que nous y sommes aptes. Il baissa sa main le long de mon dos nu après avoir détaché la chaine qui tenais le haut à mon cou. Il dégrafa mon intimité d'une douceur inexplicable malgré son regard sévère continuant de m'embrasser.

Je dégluti, je me ressaisi pour le repousser. Il m'accabla de baisers tantôt me fixant au mur malgré mes mouvements. Je ne veux pas, je ne suis plus, je n'étais plus maîtresse de moi-même et de mes airs. Je fini par lever le regard le plus sombre que je n'ai jamais offert à qui que se soit, on y lit vide, haine et impatience. Je réussi à me débarrasser de cette masse qui me retiens contre le mur, (c'est péjoratif pour dire que sa vision des choses à changer) ça suffit de toute manière, j'ai oublié de définir amour et passion comme si le classicisme du 18e m'avait fait défaut.

La vérité n'a-t-elle pas éclaté ou étais-ce de nouveau une tromperie de plus qui hanterais mes nuits, je ne sais pas une prise de conscience, un battement, une carence. Assez de phases comme celle-ci, la perte de contrôle est la plus grande des erreurs, de mes erreurs, le temps varie dans mon écrit mais reflète-t-il mon instabilité mentale... ou est-ce encore dérisoire ? Ces affaires, j'en prend la responsabilité, n'est-ce pas en tord de croire que la file fille violée l'a mérité ou que le garçon délaissé l'a provoqué. C'est de nouveau le vide et les occupations universelles reprennent, c'est l'insignifiant qui inspire les plus grands auteurs et leurs thèses sans failles. Je ne sais pas, une nouvelle partie s'écris ou dois-je me résigner.

L'autre garçon aux yeux inspirant la tentation agie comme si rien n'était arrivé, la fille aux cheveux de soit fait comme si elle n'avait jamais été brisée, l'individu empli d'amour fait mine que rien n'a dérapé et encore ce même cercle vicieux fait sa belle entrée : « calomnies ».

La vérité n'est encore qu'abstraite etreflète-t-elle un vécu, un sentiment, un inconscient où le réel inconscient quinous amène à penser aux choses de la vie sans nous en apercevoir ? J'écoutedes chansons lentes et rapides à la fois morose sans vie et si puissante à lafois. Elles reflètent le vide et l'absence mais me donnent aussi l'envie de me souvenirque je suis en vie et que je me bas pour la rester, la porte se ferme pour de nouveaulaisser place à une autre histoire. Ce n'est pas un livre profond et caché maisil énonce tout de même la vérité, exprimant les sentiments les plus profonds malgréleur éloignement et leur inaptitude à rester en vie. Comme le beau papillon au couleurs dorées quine mourra que demain, « Il est mort mais hier il était en vie. », j'écristard le soir pour soutirer cela aux personnes qui réfutent ces faits, là oùelles n'auront plus rien à faire épris de l'insomnie irrégulières pour eux ilss'y réfugieront, pour oublier, passer, manquer. Quand l'évidence des choses estsi insignifiante et laborieuse d'accès la moitié s'en iront et les autrespersisteront jusque dépendre plus d'elle de cette belle histoire sans finjusque leur prodiguer leur dernier souffle de vie, leurs dernières paroles neferont que succombait des paroles de la belle auteur anonyme.

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⏰ Last updated: Feb 10, 2019 ⏰

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