Partie 1 sans titre

Start from the beginning
                                    

Perchée sur le haut d'un petit rocher, la femme, assise, regarde l'homme avachit et inconscient. La pulsion meurtrière qui l'a poussé à attaquer cet homme s'est calmé. Ses lèvres sont couvertes de sang séché, ses mains aussi. Elle regarde l'homme qu'elle a attaqué. Elle respire fort, comme une bête essoufflée. Elle est un peu à l'écart. Mais le regarde. Entre temps, les chants des oiseaux ont repris. La cascade tambourine lourdement les rochers sur lesquels elle vient s'écrouler. Quelques minutes avant, une scène violente c'était produit. Et les chants de la nature qui régnaient ont laissés place aux cris de terreux avant qu'ils ne s'étouffent et ne s'évanouissent. Le côté maternelle de la femme se réveille. Elle surveille l'homme comme on surveillerai un enfant. Elle est restée près de lui durant des heures. Après un gémissement, les jambes de la créature masculine commencent à bouger, sa tête, lourde se déplace mais il est au bout de ses forces. La lionne, approche doucement, son regard de prédateur s'est changé en celui d'une mère. Les yeux toujours fermés le blessé ne l'a voit pas. Elle hésite à le toucher. Cela lui semble interdit, bizarre. Comment pouvait-elle l'aider alors qu'elle avait voulu le tuer ? Elle le regarde longuement et trouve au fond d'elle un sentiment qu'elle a du mal a déchiffrer. Elle ne réfléchit plus et se rapproche. Elle pose sa main sur son bras. L'homme se réveille comme dans un rêve. L'environnement autour de lui est flou. Les arbres dansent et ploient. Les bruits de la forêt arrivent peu à peu. La lumière lui semble intense et le bruit du vent dans les feuilles est insoutenable. Sa tête est très lourde. La douleur de son épaule se réveille peu à peu. L'ombre en face de lui ondule et s'éclaircit de plus en plus. L'image noir qu'il aperçoit est terrifiante. Il se rends compte que c'est son prédateur qui le touche. Il sursaute. Il veut se débattre mais ne trouve pas les forces, son corps est aussi lourd que celui d'un animal mort, un cadavre. Il sent ses forces partir, et avec, l'impression de retourner dans le sommeil où il était. Il gémit fort, souffle fort, et essaye de bouger. La femme accroupi près de lui l'examine et le manipule avec précaution avant de déclarer :

- Il me faut du fil et une aiguille.

La peur envahi l'homme qui est au sol, déboussolé. Il se met à trembler. Il gémit mais ne répond pas.

- Tu habites loin d'ici ?

Il ne parle pas, il ne peut parler. Il commence à s'agiter, essaye de sortir du brouillard qui remplit son corps.

- J'ai besoin de te soigner au plus vite, alors dit moi si tu habites loin.

Avec du courage il réussit à sortir quelques mots, mais ses tremblements sont forts. Ses mots, tremblant l'épuise énormément.

- A... à 10... 10 minutes... environ.

- Alors je vais t'aider à marcher et tu vas m'y emmener.

Ses phrases sont sèches et autoritaires, l'homme n'a pas le choix. La lionne, devenue une mère protectrice n'a plus qu'un seul objectif, l'aider. Il tente, avec difficulté, de se relever. Chaque mouvements est une torture. Son épaule lui lance, elle semble se déchirer. Son visage se ferme, la douleur se lit au fond de ses yeux. Vides, terrifiés, ils implorent la pitié. La femme sent sa douleur, mais elle n'a pas le choix. Laissant sa pitié de côté elle essaye de le soulever. Elle le prend par la taille, l'autre bras sur son épaule et fait en sorte qu'il puisse s'appuyer au maximum sur elle. Le coup de point dans le thorax que lui avait donné sa proie se fait sentir. Elle serre les dents, ses paumons brûle, ses abdominaux se contractent au maximum. Elle souffle fort, et on l'entends trembler. Elle pousse un cri, le soulève et se met droite. Leur marche est lente et se frayer un passage dans la forêt est long. Ils mettent beaucoup plus de temps que prévu. Ils soufflent fort tout deux, et la poitrine de la femme semble ne lui laisser que peu d'air a respirer, elle souffre elle aussi, mais ne le dit pas. Une larme coule le long de sa joue, mais son visage fermé ne laisse paraître aucun sentiment. L'homme gémit et son corps chercher à s'écrouler. Sa blessure l'a beaucoup affaiblie, le sang a beaucoup coulé. Elle fronce les sourcils et le rattrape, son lourd fardeau sur les épaules, elle fait preuve d'une force incroyable. Plus elle tente de le supporter, plus ses poumons manquent d'air. Les deux êtres humains doivent faire des poses régulièrement.

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Jan 15, 2019 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

WifeWhere stories live. Discover now