(XXI.) Les mécaniques du cœur

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La rumeur court les rues
Tu es devenu homme
De manière impromptue
Peu avant que je dorme
Je l'avais entendue
Et me sentais trahi
Pourquoi n'avais-tu cru
En ton loyal ami ?

Ce n'est rien, pas grand chose
Que tu partages ta vie
Elle en sera plus rose
Et l'avenir moins gris
Seuls mes pleurs pluviôses
Rompent le doux silence
Et les chanteurs moroses
Bercent mes nuits sans danses

Et tes excuses fusent
Mais n'ont pas d'importance
Je ne crois plus aux ruses
Et à leur saveur rance
Tu deviendras la muse
De ma colère, mon courroux
Cette colère que j'use
Me laisse sans le sou

Puisque mon cœur sagement
Nomme encore amitié
Nos grands pas lancinants
Nos émois ébréchés
Écoute maintenant
Je suis heureux pour toi
Si au jeu de l'amant
Tu as battu le Roi

FanésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant