(IX.) De nature en ruines

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Ô, champs divins de la belle enfance
Berçant nos rêves dans l'abondance
Plongeant nos espoirs trop innocents
Dans une mer vaste de mets succulents

Ô, champs divins aux bottes de paille
Où les jeunes se roulent et bataillent
Où l'insouciance prend le premier amour
Et où les plus vieux passent leurs derniers jours

Ô, champs divins qui voient bien des récoltes
Et qui ont vécu tant de révoltes
Ô, champs de céréales bien dorées
Qui nous nourrissent de par leur doux blé

Ô, champs divins tant et tant appréciés
Aux sacrés légumes et aux fruits sucrés
Mon inspiration ne venait que de vous
Vos herbes hautes caressant ma joue

FanésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant