(XIX.) Les mécaniques du cœur

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De mes mains naissent des étincelles
Ces mêmes-là, vont se faire la belle
On a beau croire qu'on est, qu'on peut donner la vie
On ne fait qu'appartenir, à une culture, un pays

En mes mains, entre mes électrodes, de l'or
Mais si inadéquat parfois qu'il ne sauve de la mort
Un choc, la vie, des pleurs, des rires et enfin un sourire
Ce cœur battra jusqu'au dernier soupir

On a beau être que des acteurs
D'un jeu nommé vie et sans règles
On a tous horriblement peur
Qu'il s'arrête trop tôt, ce jeu espiègle

Je suis un défibrillateur
Je n'attends que le moment pour me décharger
Enlever ce trop-plein de peur
Et dire : va, on n'a jamais trop aimé

FanésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant