Chapitre 10 - Adrien

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- Ahhhhh ! J'en ai marre ! Pourquoi est-ce que j'y arrive pas ?!

Je me relève d'un bond. Inconsciemment, je me remets à fixer la boîte. C'est bon, pensai-je, je l'ai ouvert, cette enveloppe, j'ai lu son contenu, je suis seul. Toutes les conditions sont réunies pour que je puisse ouvrir ce machin.

Presque en courant, je m'élance vers mon bureau, où, sagement, la boîte attendait qu'on l'ouvre. Avec précaution, je la prends dans mes mains. Je souffle. J'inspire. J'expire. J'entrouvre enfin la chose qui occupe toutes mes pensées depuis tellement longtemps. Prenant mon courage à deux mains, j'ouvre complètement. A l'intérieur, sur un petit coussin rouge, reposée une bague onyx avec une empreinte de pâte de chat couleur émeraude.

Dire que j'étais déçu était l'euphémisme de l'euphémisme du siècle. C'était ça le grand secret auquel il fallait me préparer !? Dépité, je balance la boite toujours ouverte sur mon bureau. La bague tombe mais je ne la ramasse pas. Je m'en fous. Je tourne les talons et me redirige vers mon lit dans l'espoir de commencer une nuit déjà bien entamée, quand je sens une sorte d'aimant me retenir. Je me retourne et sonde la pièce du regard. Rien. Un peu plus bas Adrien. Je sursaute violemment. Une voix me parlait... dans ma tête ? Un peu plus bas je te dis ! Et dépêche-toi un de la ramasser, je meurs de faim moi ! Plus d'un an que je n'ai pas eu de fromage !! Je suis pas fait pour qu'on me laisse prendre la poussière par terre ! La voix... provenait de la bague ?! D'une main tremblante, je ramasse le bijou. Soudain, une lumière verte envahit la pièce. On se serait cru en plein jour, éclairé par un soleil... eh bien... vert. Je lâche la bague pour me cacher les yeux et recule précipitamment. Si précipitamment que je me prends les pieds et m'étale par terre. Le petit bijou se met à flotter au-dessus de moi, nimbée de vert. Il est possédé !! Une boule verte s'en échappe et se dirige vers moi. Intrigué, je m'approche. Doucement, la lumière se dissipe, laissant apparaître, flottant dans l'air, un petit... chat ?

- Salut Adrien !

- Wow, ça alors, comme le génie de la lampe.

- Oui, je l'ai rencontré. Bon, il exauce les vœux, y'a pas de quoi en faire un fromage, dit la créature en face de moi. Alors, ça va depuis le temps ?!

Je fronce les sourcils. J'avais comme une impression de déjà-vu... Bizarre... Méfiant, je lui demande :

- Mais t'es qui ? T'es quoi ?

Le visage de la créature se fige de surprise. De surpris, son visage se fit menaçant :

- Pardon ?! Tu m'as oublié ?! Tu ne m'a pas apporter de fromage ?

- Euh non... Pourquoi je t'apporterai du... fromage ?

Durant mon exil, Père m'avait appelé pour me demander pourquoi est-ce que je cachais des camemberts à trois ans d'affinage dans mon placard à chaussures. A cause de l'odeur, la chambre avait dû être complètement réaménagé et nettoyée de fond en comble. Et je m'étais bien fait engueuler... Surtout que je ne me souvenais même pas d'avoir un jour cacher du fromage dans ma chambre ! Depuis ce jour-là, je n'avais plus jamais vu mon père manger de fromage. Sans crier garde, la chose s'écria :

- Mais oui ! J'avais failli oublier !

En un instant, la créature est près de moi, un air sournois scotché au visage. Il était tout près, vraiment tout près. Je pouvais sentir son haleine. Il avait mangé du fromage à son dernier repas. Lentement, la chose tend les lèvres vers ma joue, les pose et fait retentir un énorme « smaacckk » dans ma chambre. Sortit d'un coup de ma transe, je recule d'un coup, à quatre pattes. Dégouté, je m'essuie vivement la joue.

- Baahhh !! Mais pourquoi t'as fait ça ?! C'est dégou...

Un éclair me traverse. Je m'écroule, vidé de toutes mes forces. Brusquement, une vague de souvenir me submerge : des images, des couleurs en abondance, des sentiments et des émotions à retourner l'estomac. Une douleur atroce, à en déchirer la poitrine, me prend par les tripes. C'est horrible. J'essaie de lutter, me convaincs que ce n'est qu'un souvenir, rien d'autre. Je serre les yeux, le plus fort possible dans l'espoir de faire cesser cette avalanche infernale. Lentement, je sens mon esprit sombrer dans l'inconscient. Au loin, je crois entendre quelqu'un crier mon nom. Douloureusement, j'entrouvre les paupières, devenues collantes à cause de mes larmes.

- Plagg... Je... je... je me souviens... de... tout...

Il n'y avait pas que lui que j'avais oublié. Il y avait aussi cette fille, à qui j'ai déchiré le cœur. Mais, pourquoi ai-je oublié son existence ? Qu'avait-elle en plus, ou en moins, que tous les autres ? D'un coup, la réalité m'apparait comme une évidence. Je me rends enfin compte que si elle était si spéciale, il n'y avait qu'une possibilité. Plongeant dans mes souvenirs, je tente de me rappeler des moindres détails. Je ne les ai jamais vu en même temps, tout comme on n'avait jamais vu Adrien à côté de Chat Noir, avant la mort de ce dernier. Le même courage, la même bonté, le même caractère, les mêmes cheveux et les mêmes yeux, plus de doutes possibles. Choqué devant cette réalité, mais ayant trop mal pour une quelconque réaction, j'articule difficilement, à bout de souffle :

- Mari... Marinette... Marinette... est... Ladybug...

Et se fut le noir.


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Et voilà !  1625 mots ! Je n'ai jamais fait un chapitre aussi long, un peu pour me rattraper de mon dernier chapitre... J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira !

Je le publie avant les vacances, comme ça, j'attaque le 11 maintenant et peut-être que, si vous avez de la chance, j'aurais le temps d'en écrire deux !

Voilà voilà ! C'est le début de la véritable histoire de la fanfic ! A votre avis, qu'est-ce qui est arrivé à Adrien pour qu'il oublie tout ? Et qui est au courant ?!

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