En vie d'elle / Sneazzy [TERMINÉ]

61. Sneazzy

Je suis fier de ma femme, j'ai pas les mots pour décrire ça.

Avec les gars on vient d arriver devant le château où se déroule le défilé.

Évidement y a des abrutis de journalistes et du beau monde parisien.

On à rien à foutre avec les gars. Encore moi ça passe vu que j'ai déjà fait quelques apparitions à des défilés mais ça va faire parler vu que y a le S et plus encore.

Je vois framal se débattre avec le col de sa chemise.

Vraiment pas notre élément naturel.

Je la cherche du regard parmi les invités et les mannequins.

Je la trouve enfin, dès qu elle croise mon regard elle nous rejoint.

- Vous êtes là ! Ça commence dans 30 min. Venez vous asseoir.

- C est quand qu on mange ?

- Mais deen wesh il est pas 18h encore ...

Les mecs la tcheckent ou lui claquent la bise avant de partir vers leur place vip.

Je me contente de déposer un bisous sur sa joue.

La vérité je lui aurais bien roulé une pelle comme jamais mais bon ...

Je chuchote à son oreille :

- Je les laisse regarder mais c'est parce que je sais que le soir c est moi qui ai le droit de tout déballer.

Elle lève les yeux au ciel et me pousse vers ma place.

A peine quelques minutes plus tard, la musique s élève et ça commence.

J entends les gars commentaient rapidement surtout les meufs et moins les tissus ...

Mais j'attends qu une chose c est de voir ma femme defiler.

Hier soir elle était en stress complet consernant ça.

Elle a une image d elle tellement fragile contrairement à ce qu'elle montre.

Enfin elle arrive dans une robe bleu nuit qui se dégrade pour être totalement blanche sur la fin. De fin ornements sont cousus un peu partout.

Elle est magnifique ...

J'ai pas les mots ...

Juste, je suis fier d elle.

Elle s arrête en bout de l année et prend le micro pour sortir un speech qu elle répétait encore y a peine 5h devant son miroir.

Son sourire vaut tout l or du monde.

- Bonsoir et bienvenu à ce défilé. Merci d'être venu ...

J'ai du mal à me concentrer sur ses paroles.

Je l admire comme jamais.

Je sens un petit coup de coude de mon voisin :

- Wesh gros arrête de baver.

- Ta gueule Doums.

Le canadien rejoint ma femme et ils exposent ensemble leur processus de travail et tout le bordel.

Injustement là je voudrais être à ses côtés à la place de cet abruti surtout quand J entends un des journalistes demander à un de ses collègues s'ils sont ensembles.

Elle descend de la scène et les gens commencent à se disperser et se mélanger.

Certains viennent discuter avec elle.