En vie d'elle / Sneazzy [TERMINÉ]

48. May-Lhine

Il avait un sérieux problème ce mec. Je voulais pas le perdre y a 5 min et il m avait repoussé et là :il se ramène comme une fleur ... ou un tank et limite compte me séquestrer.

- Je ... Je te suis pas là Mo ...

J suis paumée. Il veut renouer finalement ?

-Y’a rien a suivre, je suis fatigué, on va se coucher ?

- Euh oui ...

J'étais complètement déstabilisée. Qu est ce qui l'avait fait changer d'avis ?

Évidement que je veux reconstruire avec lui une relation. Parce que je l aime ...

Je lui fis une place dans le lit.

Il vient se caler derrière moi et passe son bras autour de mes hanches, m obligeant à être contre lui et je mentirai si je dis que ça ne m avait pas manqué.

Je me tourne pour être face à lui, j enfouis mon nez contre son torse et me blottis contre lui.

Son odeur ... sa présence.

Putain.

Sa main caresse distraitement ma hanche.

- Bonne nuit mo ...

Il me fait un bisous sur le front et nous nous endormons comme ça.

Quand je me réveille, il dort toujours. Nous sommes dans la même position que la veille et j'ai peur que ce qu'il m'ait dit hier était du à un coup de tête.

Je me lève après m'être dégagé et je pars préparer le petit déjeuner.

Pour moi un café et à Sneazzy son café avec deux tartines.

J suis trop gentille, je les lui prépare.

Quand je sens deux mains dans le creux de mes reins je me retiens de hurler.

- Merde mo ! Tu m as fais flipper ma race !

-Bah vas falloir t’habituer., me dit il en souriant, fier de son coup.

- En vrai tu veux juste que je fasse une attaque cardiaque !

Je le fusilla faussement du regard.

-Ca me ferait chier que tu crèves maintenant.

- Ah bon ? Pour quelles raisons ?

Il pose sa tête contre mon épaule et sa barbe me grattait.

J aurais du mettre un pull au lieu d un débardeur.

-Parce que je compte plus te lâcher.

Oh mon petit coeur fond.

Je le repousse doucement et me retourne pour venir l embrasser.

- t'as plus intérêt à me lâcher.

-c’est pas à mon programme.

- Mmh sur le mien non plus.

Il me bloque contre le plan de travail et je lui souris.

Je passe mes doigts dans sa barbe :

- Tu coupes ça quand ? Fin au moins la tailler.

-Bah elle est bien la.

Je tire légèrement sur ses poils de barbe histoire de l embêter:

- Trop longue frère ... taille un peu ça.

-Non mais déjà m’appelle pas frère aussi.

- Pourquoi ?

Je ris, connaissant déjà la réponse.