35. Sneazzy

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-on est pas amis avec ses ex Sneazzy.

Je ne sais pas ce qu’il me fait le plus mal actuellement... le fait qu’elle m’ait appelé Sneazzy, qu’elle me fasse clairement comprendre qu’elle veut pas de moi dans sa vie ou alors qu’après avoir dis ça elle parte.

Je ne sais pas si je dois la rattraper ou la laisser filer.
Je resta donc là, planter comme un con dans la rue, laissant filer May-Lhine alors que je me demande justement si je dois la rattraper ou non.

-PUTAIN!

Ah bah tristement c’est la poubelle qui en pris pour son grade.
La pauvre, elle a rien fait elle, mais bon mon pied en avait décidé autrement.

Ça sert à rien que je reste la dans la rue comme un con.
Je rentra donc doucement chez moi. Faut pas me brusquer.

Je m’enferma rapidement dans mon appartement, en fermant tous les volets, allumants Netflix, me préparant un bol de céréales et en m’enroulant dans mon plaid.
Voilà de quoi j’avais besoin actuellement.

Bla-Bla-Bla, pas très sexy le plan du Sneazzy, mais bats les couilles je suis une merde en dépression.
Mais quel con aussi.
« Je veux t’aider » bah bien sûr, ça sonne tellement vrai.
Même moi je me crois pas.
Je suis beaucoup trop con.
Pas possible ca.
Mais quelle idée moi aussi d’être allé dans ce bar.
Putain.
Sérieux? Je M’attendais à quoi? A ce qu elle me saute dans les bras et qu on parle comme des vrais potes pendant toute la nuit?
Putain mais je suis vraiment le plus gros des cons.
Oui je sais, je me répète.
Gros con.

Des fois je m’en veux.
Genre vraiment.
Plusieurs fois durant les mois suivants notre rupture, je voulais la rappeler pour lui dire que j’avais fais une connerie, qu il fallait qu’on se revoit, qu’on parle, qu’on mette les choses à plat et que même si elle veut plus de moi dans sa vie amoureuse, j’étais prêt à rester ami et rien qu’ami avec elle.
Mais à chaque fois je me résonnais en me disant que j’étais pas une pute et que j’avais pris la bonne décision.

Et c’était vrai, c’était mieux avant qu’on se revoit.
Il faut que je redisparaisse.
Que je me faufile dans les rues de paname comme avant.

Mais qu’est ce que je raconte moi, nique sa mère.
Azy maintenant que je suis de retour je me barre plus, je vais l’aider.
Avec sa boutique, à se reconstruire aussi.
Elle a été vraiment détruite depuis la mort de sa grand mère, en plus elle est pas très proche de ses parents, ça n’aide pas.
Moi je vais l’aider.

Et si j’engageais un détecteur privé pour la suivre?
PUTAIN MAIS ÇA SERVIRAIT À RIEN TA RACE LA.
Bah au moins je saurai si elle va bien ou pas.
BAH PAYE LUI UN PSY ALORS TANT QU ON Y EST.
Putain je suis pas si con que ça! Un psy! Elle pourrait se livrer et tout!
Putain faut que je demande le numéro de son ancienne psy à Ken! Elle était grave bien, genre elle l’a grave aidé.
Putain le génie.
Je m’aime.
J’appellerai demain Ken.

4h00, serait peut être temps que je me couche moi.
Je le rappelle, à chaque fois que je me couchais tard, et que May-Lhine était déjà couchée, elle se relevait pour venir me chercher pour que je me couche.
Beaucoup trop mignon .
Comme ma bite.
Calme toi Sneazzy, vas te coucher.

Une fois en venant me chercher, j’avais fais genre je dormais alors que pas du tout. Elle m’avait allongé correctement dans le canapé et m’avait mis la couverture sur moi, m’avait déposé un bisou sur le front et m’avait murmuré un « je t’aime. ».
Et c’est là que j’avais compris qu’elle était la fille la plus authentique que je rencontrerai de ma vie.

Je me rappela un tas d’autres souvenirs à la con comme ceux là avec elle, et souria a chaque fois.

Un jour j’enregistrais au studio et May-Lhine m’avait suivi et avait voulu que j’enregistre devant elle, quand j’étais sorti de la cabine je sondais son regard pour savoir si elle avait aimée mais ses yeux ne me disaient rien. En revanche elle elle m’avait lancé un « bah bientôt t’enregistres sur des faces B aussi nan? »
Je m’étais rué sur elle pour la chatouiller et elle m’avait lancé en chuchotant « tu sais très bien que t’es le meilleur. »
Je l’avais alors regardé dans les yeux et l’avais embrassé fougueusement comme si ma vie en dépendait.

Ou encore une fois, j’écrivais à la maison, enfin chez elle et j’étais assis en tailleur par terre et mes feuilles étaient posées sur la table basse.
Je tentais de faire quelques mesures à l’oral mais j’avais mon casque.
Je n’avais donc pas entendu May-Lhine arriver dans le salon derrière moi.
Je l’avais découverte quand elle avait explosé de rire en revoyant la vidéo qu’elle venait faire de moi entrain d’improviser un bail tout pourave.
On avait explosé de rire tous les deux en revoyant cette vidéo.

Une fois en faisant les courses pour chez elle, on s’était retrouvé à se battre avec la bombe de chantilly dans la cage d’escaliers de chez elle, en remontant les sacs de courses.
Deen était sorti de chez lui quand May-Lhine on était entrain de s’embrasser comme des petits de 15ans avec de la chantilly dans la gueule.
Très sexy tout ça.
Il c’était foutu de notre gueule en nous disant que c’était vraiment degueulasse.
On avait ri comme jamais.
Et on s’était vite empressés de rentrer pour finir ce qu’on avait entrepris...
Encore une fois je souria à ce beau souvenir.
Putain je suis schizophrène à pleurer et rire dans mon plaid sur mon canapé.

Bon il est l’heure pour moi, d’aller me coucher.
Avant de tomber dans les bras de Morphée je regarda une dernière fois mon téléphone pour voir si jamais May m’ai envoyé un message, on sait jamais.
Imaginons qu’il lui ai arrivé quelque chose... et bah ça se trouve elle m’aurait prévenu.
Arrête de te faire des films gros.
Ah en revanche j ai un message.

Sms de +3361842****
> Elle était pas faite pour toi bébé, tu vois bien que le destin te pousse vers moi.

Nique sa mère.
Nouveau message.

Sms de May-Lhine
>Merci d’avoir encore plus foutu le bordel dans ma tête et dans mon coeur.

Putain de merde.

En vie d'elle / Sneazzy [TERMINÉ]Where stories live. Discover now