Chapitre 7: La désillusion

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 L'après-midi au réveil, l'enivrement de la veille était toujours présents, je me réveillais avec un mal de tête, mais cela ne m'empêchais pas d'empoigner mon téléphone afin de regarder si j'avais des messages, mais rien ne s'affichais, je me dis qu'il devait encore dormir et qu'a son réveil, il m'enverrait peu être un message, j'entendais mes parents nettoyer les dégâts de la soirée de la veille alors je m'habillais et je descendis, mon père avait tout débarrasser et ma mère faisait la vaisselle, je pris un torchon et l'aidai, le soir même un autre repas de famille aurait lieu donc il fallait tout nettoyer avant de tout resalir !  

Quand tout fut nettoyé, je remontai vite dans ma chambre, mais toujours aucun message, j'hésitai quelques instants, mais composai finalement son numéro, ça sonnait !


- Allô ? Me dit-il avec une voix endormie.
- Oui, c'est moi comment ça va ?
- J'ai la gueule dans le cul, je me suis pris une cuite hier soir et je me suis levé, il n'y a pas très longtemps. Me répondit-il.
- Moi aussi j'ai mal au crane, mais pas parsque j'ai bu, mais parsque la musique était trop forte et moi, je me suis levé il y a un moment, mais j'aidais mes parents à tout ranger .
- C'est bien. Me dit-il sur un ton sec.


Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais il paraissait tellement distant avec moi.


- Tu te souviens de ce que tu m'as demandé hier soir ?
- Attends-je vais être obligé de raccrocher, j'ai ma copine qui va arriver, il faut que je m'habille.


Le monde s'écroula sous mes pieds. Mais je lui répondis :


- Oui, d'accord pas de soucis, on se parlera par messages si tu veux bien.
- Oui, je suis d'accord, et je t'ai demandé quoi hier soir ? J'étais un peu soûl donc je suis un peu embrumé, tu sais.
- Rien, justement, je voulais savoir, car il me semble que tu avais quelque chose à me demander, mentis-je.
- Je crois que j'ai oublié, me répondit-il, mais si ça me reviens, je t'enverrais un message d'accord ?
- Sa marche on fait comme ça, bonne fin de journée à toi et fait attention à toi.
- Je remets ça ce soir avec les copains donc je pense que je serais dans le même état.
- Amuse-toi bien alors.


Et il raccrocha.

 Toute la journée qui passa, je ruminais, comment j'avais pu croire un homme qui me parlait dans un état second ? Pourquoi j'y ai cru ? Pourquoi ?
Je n'arrivais pas à penser à autre chose, je me revois tantôt furieuse contre moi tantôt furieuse contre lui, après lui, car il m'avais quand même dit ces choses, mais contre moi, car je me disais que j'avais été naïve, et j'étais aussi furieuse contre l'alcool, car c'est à cause de ça que tout avait déraper ! 

Je n'en pouvais pu, le restant de la journée, je n'arrivais à rien, seul Seb était dans ma tête ! Même en essayant de me forcer à penser à autre chose rien n'y faisait, c'était toujours vers lui que ma tête allait. Plusieurs fois, j'ai pris mon téléphone voulant lui envoyer des messages, mais je me ravisais à chaque fois. J'ai même voulu tout lui dire, ce qu'il m'avait demandé la veille, et lui en mettre plein la tête, mais en y réfléchissant, je me suis dit que si je m'engueulais avec lui, jamais je n'aurais de ces nouvelles, et même si je sais qu'il ne se passera rien entre nous, je peux dire que j'aimais quand même, nos discussions et que cela m'embêterais de perdre un tel ami.  

 Le soir, je me couchais sans avoir eu aucune nouvelle depuis l'appel téléphonique, je me demandais s'il m'en voulait ou si je n'avais pas été trop brusque, donc je ne veillais pas tard ce soir-là, j'inventais une excuse à mes parents pour monter dans ma chambre, et tout en ayant les larmes qui coulèrent sur mes joues, je m'assoupis de chagrin.  

Le poids d'une vie ............. Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant