chapitre 25

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-alors? Tu l'a renvoyer j'espère?

-non....

-ecoute Daniel, je me fiche que ce soit ta sœur qui l'ai engagé, je me fiche que t'éprouves un grand respect pour elle et que tu ne veuilles pas la décevoir. Cette fille doit partir, je veux qu'elle parte. Elle a commis une erreur impardonnable.

Je n'écoutais plus rien et répétais en boucle la phrase qu'elle venait de prononcer. Helena n'est pas empathique, alors là pas du tout, mais le fait qu'elle parle comme ma sœur sachant tout ce qu'elle a fait pour moi, toute la galère qu'elle a traversé, ça je ne le pardonne pas.

De celle dont elle parle je pourrai mourir, elle m'a limite donné la vie, elle a toujours été à mes côtés, non je ne pardonne pas.

- répète!! Qu'est ce que tu viens de dire Helena??!!

Mon ton devenait plus gras, plus ferme, plus effrayant. Cette femme dont elle parle m'a fait sortir de prison lorsque je me bagarrais ou quand je commettais des petits braquages avec des gars pas très nettes, cette femme dont elle parle comme un déchet....non je ne le permet pas.

- Daniel excuse moi, je sais ce qu'elle a fait pour toi mais cette fois, elle se gourre bb, je ne veux pas de cette pute dans ma maison.

- ferme là

-qu..quoi?

- ferme ta gueule flora! Cette pute comme tu dis a sauver son bb

- et quoi? C'est pour ça qu'on va se la coltiner? Toi peut-être oui mais pas moi. Alors c'est soit elle, soit moi

Je la regardais sans broncher puis je finis par m'esclafer de rire prenant place sur la chaise qui était à mes côtés

- attend tu me pose vraiment vraiment un ultimatum là finis je par dire les larmes aux yeux

Je dénigre la gente masculine à vouloir si bêtement comme une femme et pour une femme

- t'as bien compris Daniel, c'est soit elle ou moi

Mon sourire tomba comme d'une feuille d'un arbre, je tapotais trois fois sur mes cuisses avant de mes lever brusquement

- tu sais quoi Flora fais ce que tu veux je ne te retiens pas mais cette fille ne bouge pas de cette maison.

Elle me regarda sans ciller mais je cru voir une expression signifiant la victoire avant de voir couler ses larmes. Deux fois que je voyais une femme pleurer ce soir et sans rien faire.

Elle se rua dans la chambre conjugale, fit ses bagages à toute vitesse et s'en alla. Je ne comprenais pas pourquoi ma femme réagissait ainsi, j'ai pourtant essayé de l'empêcher de partir sans succès

- elle reviendra me dis je avant de me diriger dans la cuisine où je voyais Nina aux fourneaux

C'est drôle je ne vois presque jamais la mienne la faire

- Désolée pour votre femme monsieur, je ne voulais pas être la cause de son départ

Je soufflais un bon coup et me rapprochais d'elle sans pour autant empiété son espace personnel

-c'est rien, elle va revenir, ce sont des caprices qu'elle fait souvent

-et elle revient??

-oui...

-d'accord alors....

Un blanc se posait dans l'atmosphère, me poussant à l'observer de près. Elle n'est pas une déesse, je ne voudrais pas abuser mais l'aura qu'elle dégage décuple son charme, l'assurance qu'elle dégage en cuisine invite à la mater

la villageoise [EN PAUSE]Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα