chapitre 21

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Aujourd'hui n'était pas une journée comme les autres. Une mère s'était levée de son lit conjugal inquiète,son mari,lui,arrivait à peine à dissimuler sa joie.

L'après midi arriva à toute vitesse. Dans la cour du viel homme, on avait dressée les chaises, prête à accueillir les invités qui allait s'y asseoir.

La veille, le viel homme avait demandé à sa femme de faire quelques jus comme du bissap, du gnanmankou et de la passion.

Il n'avait pas assez d'argent pour les accueillir avec du vin luxueux ou du champagne exquis. S'ils voulaient de la bière, il leur donnera sans hésiter la bière locale qu'est le bandji.

Bris quant à lui sortait de la maison anxieux, il avait parler à Nina la veille, elle était triste et se sentait mal vis à vis de sa sœur. Il se demandait alors comment la dot allait se dérouler, après ça est ce que Marie serait heureuse.

Tout le monde était assis maintenant, Marie devant, aux côtés de ses parents, juste deux oncles et tantes dernière.

- pourquoi est-ce qu'ils mettent autant de temps paniquait la mère de Marie

-mina ce sont des gens important,ils ont peut-être eu un contretemps, c'est le maire de la ville et sa famille,je suis sur qu'ils vont arriver

Bris ne disait rien et les regardait gigoter dans tous les sens tels des vers de terre

Monsieur et madame le maire arrivèrent aux côtés de leur fils qui avait ma mine renfrognée.

Le maire avait voulu écourté le bruit qui avait commencé à faire sa marche dans la ville depuis peu. Alors, il ne tarda pas à aller droit au but après avoir saluer.

- Frère digbeu, avait il commencé, tout comme moi vous êtes un père d'Afrique et comme tel nous ne tolérons guère les enfants conçus hors mariage

Le père de Marie hochait la tête positivement, acquiesçant le parler du maire

-mais nous ne pouvons rien changer, ce qui devait arriver est arrivé, et mon fils en devra assumer les conséquences

-je dis que ce n'est pas la faute de mon fils, c'est votre pute de fille qui l'a séduit, il me l'a dit s'énervait madame le maire

Des larmes glissaient sur les joues de Marie. Bris de demandait si elle le faisait exprès pour arranger sa situation ou si elle se sentait vraiment mal dans sa peau.

Mais il ne disait rien. Il observait juste.

- c'est votre fils qui n'a pas pu s'empêcher de séduire et de coucher avec ma fille ripostait la mère

- eh bien elle n'avait qu'à garder les jambes cette pute

-c'est votre fils la pute

Les deux femmes criaent à tue tête, essayant chacune de faire dominer sa voix de mère outrée.

Marie et son amant de quelque mois étaient assis, la tête baissée, non couverte de honte mais plutôt de joie. En effet ils jubilaient tous deux de la scène qui se déroulait. Ils regardaient fière les lionnes prendre la défense de leurs lionceaux et ils le savaient: la première qui n'aurait plus de réplique perdait le combat.

-fermez là hurlait à son tour le maire, Diane assoie toi immédiatement

-je ne veux pas de cette garce comme belle fille

- tais toi on ne t'as rien demandé, ton fils à commis une erreur alors il assume. Cesse de couvrir toutes ses bêtises

-je ne couvre rien du tout je dis simplement la vérité

la villageoise [EN PAUSE]Where stories live. Discover now