chapitre 22

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- tu t'en rends compte? Avec le fils du maire

-oui

-le fils du maire!

-elle à une de ces chances!

-chance?? Mais tu t'entends parler??

-je dis juste que de nos jours les filles couchent avec n'importe qui et si elle, elle est tombé sur un excellent parti comme le fils du maire, elle peut s'estimer chanceuse.

-et l'amour?? Tu en fais quoi?

- t'inquiète pas pour l'amour bris, moi aussi je me suis marié à ma femme sans être amoureux d'elle mais regarde moi aujourd'hui je suis l'homme le plus heureux du monde et je remercie le ciel de m'avoir donné une femme comme celle-ci.

Bris faisait la moue et intérieurement maudissant la femme d'Armel. Cette femme est sournoise, elle n'est pas bien, elle fait semblant de l'aimer il en ai sûr.

Et puis il est certain qu'elle sait qu'il est amoureux d'Armel alors pourquoi ne vient-elle pas se plaindre??

Probablement parce qu'elle en a rien à faire. Elle se fout complètement de son mari.

Mais elle n'a pas à s'inquiéter,lui, bris se fera un malin plaisir de récupérer ce qui lui revient de gré, c'est à dire armel son amour

Le concerné semblait dans ses pensées,lui aussi. Il devait probablement rêver à bris et lui dans un désir charnel, leur bulle créer par la passion, où leur deux langues dansaient ensemble, s'accordant parfaitement et sans le moindre faux pas.

Finalement c'était lui qui pensait à Armel dans des scènes très érotiques ce qui avait la fâcheuse attitude à le mettre en érection.

Il essaya de se calmer pour ne pas alerter son interlocuteur sur ce qui se passait dans son pantalon.

Se raclant la gorge plusieurs fois, il réussi à faire sortir armel de sa rêverie.

-tu pensais à quoi??

Oui dit le! Dit que tu pensais à la même chose que moi. Une toute petite phrase armel, juste une toute petite phrase et je suis à toi mon amour.

- à toi.

Vous n'imaginez pas la joie qu'il ressenti à l'instant qui suivi ces deux mot. Oh mon dieu ses sens entraient en panique. Ses lèvres s'étira pour former un sourire coquin, très coquin.

Armel n'avait jamais été aussi direct avec lui.

À lui! Oui il l'a vraiment dit! Joie non crie de joie se faisaient dans l'esprit de bris! Danse de la victoire. Il avait réussi à gagner contre sa vipère de femme.

- à moi? Il ne pouvait cacher ce cocktail de joie et de sensualité qui se dégageait de sa voix

-oui à toi. Je me rend compte qu'au fur et à mesure que le temps passe tu deviens important pour moi et je ne veux pas te perdre...

Oh joie! Bris n'arrivais à dissimuler son sourire. Détournait quelques fois la tête pour cacher ses joues saupoudrer de rouge. L'homme qu'il aimait était en train de lui faire une déclaration, une déclaration d'amour si je ne veux m'abuser. Et son cœur tambourinait tellement fort. Il avait chaud,très chaud. Peut-être qu' aujourd'hui Armel lui dévoilerait ses sentiments.

-parce que je t'aime.

Oh mon Dieu! Oui! Oui! Il l'a vraiment fait .
Des larmes s'échappaient des joues de bris. Il ne manquait pas l'occasion de tomber dans ses bras. Il l'enlaçait tendrement et fût encore plus ému lorsqu'il eu réciprocité.

Il se détacha de lui et embrassa avec fougue les lèvres d'armel. Il avait enfin osé faire le premier pas. Sa plus grande peur maintenant était qu'il ne réponde pas à son baiser.

Mais il le fit.

Oui chères lecteurs et lectrices, Armel répondit au baiser de bris.

Ce dernier fus d'abord choqué par l'acte de bris. Quand il lui avait dit qu'il aimait il ne parlait en aucun cas d'aimer en amour, mais plutôt d'un amour fraternel. En effet, bris n'avait plus le rôle d'ami dans son cœur, les circonstances et le temps en avait décidé autrement.

Mais ce qui était réel et véridique c'est qu'il répondait au baiser de bris. Ses lèvres rosées étaient sucré.

Un délice.

Mais il revînt à la raison lorsqu'il pensa à sa femme, à ses enfants, à son nouveau né.

Et puis il n'était pas comme ça, il n'était pas gai.

Il poussa bris avec violence et lui asséna un coup de poing.

- DÉGAGE MOI TES SALES LÈVRES DE LA

Cria t-il avec rage. Il était certes en colère contre bris mais l'était encore plus contre lui-même.

Comment avait il pu répondre à son baiser? Et ce même s'il n'était que de quelques secondes?

- Armel je t'aime! Je t'aime mon amour!

Bris revena à la charge pour encore l'embrasser, goûter encore une fois ses lèvres exquises.

Mais il se fût pousser une nouvelle fois par armel qui ne manqua pas de lui offrir un autre coup de poing à la mâchoire comme réponse à sa foutue déclaration,ce qui le fit tomber à la renverse.

-je ne veux plus jamais te voir de ma vie le menaçait il un doigt pointé sur lui plus jamais!

Le ton qu'avait de sa voix était terrifiante, il soufflait comme un buffle tellement que sa rage était à un degré inquiétant.

- je t'aime mais pas dans ce sens crétin grognait il. Ma femme m'avait prévenu, ELLE M'AVAIT PRÉVENU DE CE QUE TU ÉTAIS mais je ne l'es pas écouter parce que je te considérais comme mon frère et MON FRÈRE N'EST PAS COMME ÇA, du moins je ne le pensais pas comme ça.

-je sais que tu m'aimes laisse moi te faire découvrir tu vas voir on sera heureux tous les deux.

Bris pleurait toutes les larmes de son corps, implorant l'aide de Dieu. Armel était toute sa vie et s'il le lâchait maintenant, il en mourait.

-non mais tu t'entends parler imbécile, tu penses sérieusement que je vais laisser ma femme pour toi. Même pour une autre femme je ne la quitterai JAMAIS à fortiori pour un HOMME.

-non non non dis pas ça, je te jure tu vas aimer, laisse moi...laisse moi te faire découvrir...

De ses mains tremblotantes, bris touchait le corps d'Armel. Il touchait son visage, son torse, ses bras, sa taille avec rapidité comme pour l'encrer dans sa tête ou peut-être pour procurer des sensations à Armel.

Armel quant à lui dégageait les mains de bris, il était en colère et priait pour que ce soit un mauvais rêve

-arrête... arrête t'as pas entendu?? Ne me touche pas de la sorte. Dégage tes sales pâtes de là ou je ne répondrai plus de mes moyens bris.

-oui c'est ça mon amour, ne te retiens pas avec moi, soit toi même.

Bris lui volait un deuxième ou troisième baiser. Impossible de compter dans cette situation.

- je vais te casser la gueule.

Il le frappait encore et encore, lui offrant ainsi des bleus partout. Bris avait l'oeil gauche pocher mais ne bronchait pas et se laissait taper.

- donc moi je suis pede pour que tu m'embrasse?? Hein? Répond moi imbécile? Répond moi?? J'aurais aimé être mort plutôt que de vivre cette situation

Il arrêta et se leva. Ne t'approche plus jamais de moi, ni de moi ni de ma femme et mes enfants ou sinon je te jure bris t'es un homme mort.

Sa femme....

Il n'avait que son nom à la bouche. Puisqu'elle était un frein à leur amour et à leur bonheur, elle méritait d'être puni. Et sa sentence était bien sûr....

La mort........

la villageoise [EN PAUSE]Where stories live. Discover now