PUTAIN !

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Olivier regardait Ryan et ce dernier nous fixait à son tour.

-Bébé, sois pas fâcher…

Il est complètement idiot ou quoi ? Il me dit qu’il m’aime, même si je vais habiter en banlieue, on va rester en contact, qu’il va tout faire pour me voir, me parler chaque jour, m’envoyer une tonne de textos et qu’est-ce qu’il a fait de tout ça : NADA ! A moins que le fait de m’envoyer un texto pour me dire que c’est fini compte… Et après ce connard me demande de ne pas être fâchée !

-Tu veux pas que je sois fâchée Ryan, tu as rompu par texto, putain ! Et après tu baises cette conne de Patricia, et tu veux pas que je sois fâchée ?!

Olivier avait l’air d’aimer le spectacle qui s’offrait à lui, tandis que Ryan était fâché de ne pas passer pour un dur.

J’avais toujours été attirée par ce genre de mec, Badboy et Ryan en étaient un, le genre de mec qui possède un gang de rue qui sait s’imposer. Et il correspondait parfaitement à ce genre de type, vous voyez : tatouages, regard qui fait un peu peur, le tout accompagné d’un physique de rêve. Et franchement avant de le connaitre, j’étais pas très fan de lui mais finalement c’est un gros calinours quand on le connait bien, il est super attentionné, affectueux, mignon comme tout. Mais devant le gang ou autre il veut paraître pour un dur.

-Je suis pas amoureux d’elle, c’est toi que j’aime…

Dans le monde, il y a environ 7 milliards de personnes et disons que la moitié sont des femmes sur 3,5 milliards de femmes. Et Ryan a été obligé de coucher avec celle qui me pourrit la vie depuis la petite école, qui essaie de voler tout ce que j’ai depuis nos 6 ans et qui s’habille de façon très inadéquate pour attirer les hommes parce qu’elle n’a pas assez confiance en elle. Sur 3,5 milliards de femmes, il a choisi celle là !

-C’est trop tard… En plus, je sais pas ce qu’elle a pu te refiler.

Il s’avança vers moi et prit mon visage entre ses mains.

-On a rien fait, elle a essayé de m’embrasser et j’étais soul après ton départ. Alors je me suis un peu laisser faire mais je l’ai repoussée après parce que c’est toi que j’aime et pour le texto, je l’ai aussi envoyé quand j’étais soul, je voulais pas prendre le risque de t’appeler parce que j’avais les boules…

J’enlevai ses mains de mon visage.

-Qu’est-ce que tu es venu faire ici, Ryan ?

-Je suis venu jusqu’ici pour toi. Je veux qu’on soit ensemble !

-Et les bloods, tu peux pas les laisser tomber..

Ces gens, c’était sa famille, ils avaient toujours été là pour lui.

-Je sais mais on peut régler ça après…

Je soupirai. Les relations longues distances, ça fonctionnait jamais, et même si j’étais amoureuse de ce type, ça serait une perte de temps de m’investir une seconde fois dans cette relation.

désolée Ryan…

Je pris mon sac et rentrai à toute vitesse dans la maison. Je ne voulais surtout pas qu’ils me voient pleurer.

Mais quand j’arrivai au couloir pour rentrer dans ma chambre, je fonçai dans un tas de muscles.

-Tu peux pas faire attention où tu marches !

Non c’est pas vrai ! En plus de ça, il fallait que j’endure la mauvaise humeur de snoopie.

-Tu sais quoi Chaz, tu es un vrai con, putain ! Je te connaissais à peine et tu me faisais déjà chier. Je sais pas qu’est ce qui a pu t’arriver pour que tu deviennes le connard que tu es aujourd’hui, mais je te le dis, si tu continues à m’énerver comme ça, je vais finir par couper ce qui te sert présentement de couilles !

Chaz eu l’air sonné. Pendant un moment, avant de s’approcher de moi de façon à ce que je sois plaquée sur le mur sans issues. Il mit ses mains de chaque côté de ma tête et se mit carrément à grogner.

-Tu te calmes Kay, sinon je vais me fâcher. C’est clair !?

Il faisait vraiment peur. Et une fille normale s’excuserait et fouetterait le camp le plus vite possible. Mais je n’ai jamais été une fille normale.

-Aller, fâche-toi ! Tu dois être aussi effrayant qu’un petit caniche !

Ses poings se crispèrent et lorsque je crus qu’il allait me foutre son poing au visage, je fermai les yeux en attenant de sentir ses jointures sur ma joue.

Mais à la place de cela, ce fut un agréable feu d’artifice dans mon ventre.

Les lèvres de Chaz étaient collées contre les miennes et jamais je n’avais ressenti cela. Cette sensation de chaleur, ses lèvres étaient douces et sucrées. Et bon sens, qui aurait cru que Pitbull pouvait embrasser aussi bien ! Jamais je n’avais été embrassée de cette façon. D’habitude c’était agréable et tout. Mais avec Chaz, ça faisait tout de suite : BOUM !

Au début, je ne réagissais pas sur le choc mais ensuite je finis par y prendre goût et lui redonner son baiser. Mes mains étaient autour de son cou et jambes nouées autour de sa taille. Il me soulevait et son corps était plaqué contre le mien. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais quand nous nous sommes enfin séparer, le Chaz que j’avais embrassé deux plutôt avais laissé place au Chaz froid et dur.

Il ne me regarda même pas et partit dans sa chambre en claquant la porte.

Qu’est-ce que je venais de faire ?!

BORDEL DE MERDE !

Wow, c’est la première fois que je publie deux fois en une journée. J’étais vraiment inspirée pour ce chapitre et de plus vos commentaires m’ont un peu aidée. Alors, bah j’espère que vous avez aimé. Sinon laisser vos commentaires trop gentils et des votes.

xoxoxo

Kim

Cohabitation avec les bourgeois 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant