N*4 : Je plonge dans cette cité

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Khelti: YANIIS.

Alors là, je m'attendais a tout sauf a ça, ils m'ont kidnappé. C'est pas possible, non. J'ai été réellement arraché des mains de ma vraie famille, celle qui m'aimait vraiment et qui aurait pu vivre avec moi.

C'est quoi cette vie putin, j'avais vraiment envie de pleurer, mais je ne pouvais pas me le permettre.

La confiance, ils ne l'avaient pas pour l'instant. Je me devais de me protéger. Vous allez me dire que ce sont des personnes de ma famille, mais moi je vous répondrez, que pour moi ce sont des inconnus, tout simplement.

Je me lève, prends ma valise et mon sac. J'étais prête a sortir, quand on me tient le bras.

Wael: Tu pars où comme ça ???

Moi: Lâches moi, je me casse d'ici.

Wael: Parles bien, je suis pas ton pote.

Moi: Lâches moi.

J'enlève, mon bras de son emprise et sors de l'appartement sans attendre la moindre réponse.

Je dévale les escaliers et sors de cet immeuble.
Je traverse cette cité avec rage et toute la haine que j'avais en moi, avec ces foutus larmes aux yeux.

Il faisait bientôt nuit et je savais pas du tout où j'allais partir et surtout où j'allais passer ma nuit.
J'avais pas vraiment le choix, mes kidnappeurs ou mes géniteurs. OUUUHHH

Aucun des deux, je vais a l'hôtel...

J'étais pas encore sortie du "quartier" quand je vois un groupe de filles venir vers moi. Elles étaient vêtus de jogging et de casquettes, aucun style, NO COMMENT.

Une des filles: Oh petit bébé, qu'est ce t'as a pleurnicher ??

Et toute sa bande se met a rigoler pfff. Bande de vieilles morues.

Moi: Ferme ta gueule un peu pour voir.

La même: C'EST A MOI LA QUE TU DIS FERME TA GUEULE ???

Moi: Tu vois quelqu'un d'autre qui gueule comme une bouffone, en pleine rue.

La même: T'VAS VOIR, JE VAIS TE NIQUER ET ON VA VOIR C'EST QUI LA BOUFFONE.

La pauvre, elle se répète.

Pas la peine de vous dire ce qui c'est passé et de vous expliquer comment ça c'est passé.
Sérieusement, je sentais ma fin approcher, mais je ne crois pas que c'était mon moment.

J'ai senti les coups s'arrêter quand je sens qu'on me claque le visage, sûrement pour essayer de me réveiller parce que j'étais dans les vapes.

Ca devait sûrement être un bon samaritain.

...: REVEILLES TOI, LA PUTINN D'TA RACE.

Ah bin tiens je savais pas que les "bon samaritains" étaient vulgaire.

Je me réveille doucement mais sûrement.

Moi: Arrêtes.

...: T'es sah dans ta vie toi, j'viens t'aider et tu me parles comme un chien, j'vais te déboiter tu vas plus rien comprendre.

Là c'est sûre, j'ai du mal a comprendre tout ce qu'il me raconte. Et le nombre d'insultes qu'il utilise dans ses phrases est impressionnant.

Moi: ...

Je me lève, j'avais trop mal au crâne, et le voilà devant moi comme si cela ne suffisait pas.

Mr. Yassine en chair et en os, du moins en gueule et en casquette.

Princesse Amani : Retour aux racinesWhere stories live. Discover now