Jour 3 - Cauchemar

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Voila la partie du jour 3 :) 

En espérant pouvoir rattraper mon retard du coup :) Ce texte fait plus de 1000 mots contrairement à ceux postés jusque là :) j'espère que ça vous plaira :)

Bonne lecture <3 

PS: je déteste quand je me fatigue à tout corriger sous antidote et que wattpad me déglingue ma mise en page :( . Si il reste des soucis de ce côté là, n'hésitez pas, j'ai peut-être pas tout vu.

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Il me poursuivait. Je pouvais entendre ses pas résonner sur le sol malgré l'immensité de la forêt. J'avais de plus en plus de mal à respirer et une douleur lancinante accompagnait chacune de mes inspirations. Dans l'obscurité de la nuit , le lieu me semblait encore plus menaçant qu'à l'accoutumée , m'orienter était beaucoup plus difficile ; mais je devais courir , et mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Je ne pus éviter la racine sournoise qui jonchait le sol et tombais la tête la première. Je me relevais tant bien que mal , et touchais mon front. Je m'étais blessée , le liquide poisseux qui coulait le long de mes doigts ressemblait à du sang.


Je recommençais à avancer malgré l'apparition d'une douleur dans mon crâne , et cherchais un endroit où me cacher. Cette forêt semblait s'étendre à perte de vue quand soudain j'arrivais sur une clairière. L'éclairage de la lune lui donnait un aspect poétique , et son calme montrait que la vie humaine ne l'avait que très peu souillée. L'herbe recouvrait le sol irrégulier , et un grand édifice attira mon attention. Il se tenait au fond de la prairie particulièrement menaçant avec sa haute stature , et son obscurité conférée par les arbres environnants. L'écho des pas qui parvint à mes oreilles mit fin à toute hésitation. Malgré mes craintes , je devais rentrer dans cette bâtisse, et m'y réfugier pour appeler les secours. Après seulement j'aviserai. Puis qui sait , il ne me verrait peut-être pas prendre la direction de l'entrepôt.


Je courais à nouveau , aussi rapidement que mes jambes me le permettaient. Je risquais un coup d'œil par-dessus mon épaule , et me rendis compte qu'il ne m'avait pas rattrapée. L'entrée ne se trouvait plus qu'à quelques mètres. J'accélérai encore, me disant que je l'atteindrai plus vite.Après avoir perdu du temps pour l'ouvrir, la porte céda, et je pénétrais tout en prenant soin de la fermer derrière moi. Je perçus un choc violent contre la structure : le monstre la grattait,fortement au départ, puis de plus en plus faiblement. Je voulais croire qu'il avait renoncé ; mais quelque chose me disait que ce ne serait pas si simple.


Je soupirai de soulagement malgré tout,et essayais d'avancer dans ce lieu sombre. Je me doutais que le temps que les secours arrivent , j'allais rester là un moment. Dans les films d'horreur , la personne qui s'éloignait trop de l'entrée dans une bâtisse où il n'y avait pas de lumière était souvent celle qui se faisait tuer en premier. Enfin , elle mourrait toujours après celle qui n'a pas compris que se cacher sous le lit n'était pas l'idée du siècle , bien sûr. J'étais maintenant seule , dans le silence le plus absolu. Jusqu'à ce que j'entende la voix de mon ex , celui que j'ai surnommé « l'abruti détesté » ou « la pire erreur de ma vie » c'est selon mes humeurs.


—  Sors de là. Ne te mets pas en danger inutilement.

— Comment tu es arrivé ici ? La bestiole qui traîne dehors ne t'a pas tué ?  C'est bien dommage.

— Je ne peux pas.

— Qu'est ce que tu ne peux pas ?

— Me faire bouffer. Il ne peut pas me faire du mal parce que je suis le monstre.

WritoberWhere stories live. Discover now