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Tu marches dans mes pas,
Tu me laisse face à moi,
Ta présence m'a forgé des habitudes,
Qui ont changer mon attitude.

Solitude, tu m'as rendu fou.
A attendre une réponse de quelqu'un a qui je donnerai tout,
Mais qui ne me donnera rien,
A part un triste chagrin.

Solitude, tu m'as fais espérer.
De croire qu'il y avait quelqu'un pour me rassurer,
Quand je me sentais abandonné,
Quand j'avais l'impression qu'on m'avait appelé.

Solitude, tu m'as renfermé.
Je n'osais plus parlé,
Car tu représentais un confort,
Où je n'avais pas besoin de faire des efforts.

Solitude, tu ma fais réfléchir,
Souvent avant de m'endormir.
Pourquoi vivre pour mourir?
Ou encore, que vais-je devenir?

Solitude, tu m'as appris à ne compter que sur moi même,
Dans ce monde où tu ne sais qui t'aimes.
Tu m'as appris à me méfier,
Même si souvent je me laisse aller.

Solitude, tu m'as suivi dans mes rêves le soir,
Pour les transformer en cauchemars.
Tu me faisais croire à l'illusion d'une présence,
Mais au réveil tout n'était qu'absence.

Je pense ma chère Solitude,
Que tout le monde te connaît,
Où t'as connu quand la vie semblait rude.
Mais ta présence nous effraie.

Alors, je retourne m'endormir dans tes bras absents,
Où je trouverai un parfum qui n'est pas présent,
Et une douceur qui sera inexistante.
Ainsi, ma belle, tu me hantes.

Les Âmes Poétiques Where stories live. Discover now