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Souvenirs, souvenirs,
Un temps je l'ai aimée,
Savait-elle tout ce que j'étais prêt à lui donner?
Il m'arrive encore d'y penser avant de dormir.

Je l'appelais mon amour, ou, mademoiselle,
Elle m'était si unique, si belle,
Me faisait sourire pour un rien,
Tous les jours, je voulais qu'aujourdhui soit demain.

Je crois, parfois, encore sentir son parfum vanille,
C'est alors que je vacille.
Ses cheveux cuivrés,
Lui étaient de toute beauté.

Dans mes bras elle semblait,
Si fragile, si frêle,
Si légère, si belle.
Ses yeux marrons lui étaient du plus bel effet.

Un peu gamine sur les bords,
Elle savait me faire oublier les remords.
Elle m'amusait de son innocence,
A mes yeux elle avait tellement d'importance.

Elle me faisait rire,
Par les mots qu'elle utilisait
Mais dont elle ne connaissait
Pas le sens, mais qu'elle ne faisait que dire.

Cependant j'ai vite faillit,
Avec moi elle n'était pas épanouie.
D'un jour à l'autre, d'accompagné,
A seul je suis passé.

Quelques larmes ont suivies...
A quoi donc rimait ma vie ?
Je lui écrivais mes plus beaux poèmes.
Après cela j'ai eu du mal à réécrire,
La papier me faisait souffrir,
Ma plume n'était plus la même.

Mais ce qu'elle ne sait peut être pas,
C'est que si je ne l'ai pas retenue,
C'est parce que je ne voyais pas d'autre issue,
A cet amour qui me cassait par éclats.

Dans mon coeur cette relation avait commencé à me détruire,
Cette passion avec finit, par m'enfouir,
Dans une solitude profonde,
Où je ne voyais plus grand monde.

Après cela j'avais voulu revenir,
Près de mes amis,
Mais ce n'était plus pareil.
A force de m'isoler, j'avais fini,
Par partir, m'échouer telle une bouteille
A la mer, qu'on ne pouvait plus retenir.

Telle a été ma souffrance,
J'avais perdu dans ma vie mon essence.
Depuis, on me poserait un canon sur la tête,
J'encouragerais mon boureau,
A finir la fête,
Et me faire disparaitre sans un mot.



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