Chapitre 6

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Chapitre 6

Jaiden ne parlait jamais, il se contentait de croiser les bras sur son torse en rappelant à l'ordre Jason lorsqu'il partait trop loin d'un regard. J'écoutais attentivement Jason parler, il demandait plein de chose farfelu que je ne comprenais pas tout le temps. Il me demandait si je savais mettre des chassés aux gens mais je ne savais pas ce que c'était alors je répondais « oui » systématiquement. Il me trouvait fabuleuse, et ça me rendait fière.

Jaiden, au bout de sa vie, leva les mains au ciel en poussant des jurons aussi varié que les fleurs de ce monde. Il donna un coup de poing dans le bras de son ami en le traitant de fou.

—Mais tu vois pas qu'elle te ment depuis tout à l'heure ?

Je me suis figée en le fixant méchamment. Je serra le poing, m'énervant incroyablement rapidement. Je déteste que l'on me traite de menteuse, oui, sur ce coup là, j'en était une mais c'est parce que je ne comprenais pas. C'est compréhensible. Mes doigts craquèrent à l'aide de mon pouce, comme je le faisais toujours. Le garçon baissa les yeux vers mes mains lorsqu'il entendu le bruit.

—C'est bon, t'as pas besoin de .... Jason grimaça, comme si il venait de regretter ce qu'il venait de dire. De... mentir. On ne te fera pas de mal.

Je desserra le poing, convaincue par ses paroles malgré tout. Je ne quittais pas des yeux Jaiden qui se moquait ouvertement de ma réaction, un sourire en coin désagréable marqué sur le visage. La partie gauche de ses lèvres étaient déformés par la cicatrice. J'étais tellement curieuse de savoir au fond de moi.

—Je n'ai pas peur que vous me fassiez du mal...

Dis-je d'un air pas vraiment convaincue, je voulais juste tenir tête bêtement, sans avoir une vrai motivation derrière. Je frotta mes mains entre elles, fixant Jaiden. Il tapa légèrement sur le dossier du fauteuil sur lequel il avait le bras appuyé avant de partir dehors, poussant la porte d'entrée en bois, puis la moustiquaire. Lorsqu'il disparut de me champs de vision, la frustration est détendu et je me suis sentie légèrement idiote. Je regardais autour de moi, absente, refermée sur moi-même. Jason a soupiré avant de rejoindre Jaiden dehors. Je n'ai pas pu le suivre car le soleil venait de se lever. Avant de refermer la porte derrière lui, il s'excusa maladroitement. Je força un sourire vide de toute émotions avant de me lever et de chercher des gens dans la maison, m'ennuyant rapidement.

Je frappa a de nombreuse porte, sans réponse. Jusqu'au moment où j'entendis des jurons dans la salle de bain, je poussa la porte silencieusement. Maxime et Timothy était assis face à face, devant le sous-évier. Ils s'engueulaient avec un plan entre les mains. Timothy leva ses yeux brun vers moi, un sourire furtif apparu sur ses lèvres avant qu'il n'insulte une nouvelle fois Maxime « d'idiot de première classe. ». Je m'avança sur la pointe des pieds, toujours sans rien aux pieds d'ailleurs, je m'essaya sur le bord de la baignoire. Je les regardais faire.

—Hé la crevette ! Je baissa mes yeux du plafond que j'admirais avec ennuie. Tu ne t'y connais pas toi par hasard en plomberie ? Je secoua vivement la tête de droite à gauche.

—C'est quoi la plomberie ?

Maxime se claqua sa main sale sur le front tandis que Timothy me chassa d'un geste de la main en disant que ce n'étais important. Je me suis tue, pas vexée et je les ai regardé pendant une bonne heure a essayer de comprendre, posant des questions de temps en temps qui n'avaient rien de ridicule. Ils m'expliquèrent qu'ils ont trouvé une arrivé d'eau en dehors de la main, à quelque mètres d'ici. Elle a évidemment était construire pour cette maison mais qu'elle n'avait jamais été aboutit d'après Maya car son grand-père se faisait vieux. Ils se lavaient à l'aide d'eau de pluie traité d'une manière qui m'est inconnue. Maxime, qui a la possibilité de faire apparaître n'importe quel objet de ses mains, avait facilement continué le tuyau. jusqu'ici, mais que là, ils étaient paumé. Une suite de tuyau avec des manches pour régler la pression était construite sous le lavabo. Les deux hommes avaient un plan bleue en leur disposition mais ils ne comprenaient rien à ce « charabia d'architecte » alors ils ont mis plusieurs heure à comprendre qu'il fallait juste tourner le plan dans l'autre sens pour quelle soit lisible. Je n'ai pas trouvé ça idiot sur le coup, je ne comprenais pas un mot à leurs discutions.

Nous sommes les Avancés T.1 - Le pouvoir de la cape blancheWhere stories live. Discover now