Chapitre 3

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Je me suis réveillé des heures après, dans une pièce sombre. Une faible lueur éclairait le tout, venant d'une veilleuse pour enfant. Je ne connaissais pas l'objet à l'époque alors, lentement, bougeant le moins possible mon bras blessé, je sortis du lit où j'étais allongée. Les couvertures me faisait transpirer tellement il faisait chaud dans la pièce. Je me suis mise à quatre pattes, avançant lentement vers la lumière, hypnotisé. Je me suis assise sur le parquet, faisant craquer le bois vieillit par le temps. Ma main resta en suspens au dessus de l'objet lumineux. Je dus plisser les yeux tellement j'étais aveuglée, pourtant, j'étais toujours aussi fascinée. La veilleuse avait une forme d'abeille, elle était tellement grotesque que ça se voyait que c'était destiné aux enfants en bas âge.

La porte s'ouvrit en grand, me surprenant hors de mon lit. Je porta mon bras valide devant mes yeux, ne supportant pas la lumière. C'est seulement lorsque je vis la lueur faiblir que je glissa avec précaution mon bras. Je remonta sagement sur mon lit, sans dire un mot. C'est seulement après que je me suis rendu compte qu'une personne se trouvait dans la pièce. Elle se tenait debout dans l'ombre. Il n'y avait rien de menaçant de première vu. Mais je n'ai fait que constater, une nouvelle fois, mon fantôme se tenant à ses côté. Elle abordait ce même sourire malveillant, pourtant, elle ne me provoquais pas de sentiment de peur, d'inconfiance. Elle me tendit sa main lentement, je baissa alors mon regard vers les miennes. Elles étaient toujours noir, ma peau naturels ne commençait plus qu'à partir de mon coude, tout le reste avant était noir, comme si du charbon était incrusté dans ma peau. Je secouais la tête, refusant son invitation. Elle perdit aussitôt son sourire avant de se dissiper en un nuage de poussière.

—Comment tu t'appelles ? Je mis du temps a répondre. J'étais toujours perdu lorsque l'on m'adressais la parole.

—Perce-Neige. N°15.

—Tu n'as pas de vrai prénom ? Je secoua la tête en posant ma main sur mon bras blessé. Tu as encore mal ? Je hocha la tête en guise de seule réponse.

Il leva les mains dans le noir, soudain, une lumière douce naissait dans ses paumes. Je l'avais déjà vu, il abordait toujours une lance avec lui lorsque je le croisais à la salle d'entrainement.

—N'ai pas peur...

Je pouvais désormais le décrire très clairement. C'est un homme à la peau de couleur. Il abordait un sourire forcé, il n'était pas en total confiance. Il s'avança vers moi mais j'eux un mouvement de recul face à la lumière.

—Je veux juste t'aider...

Il posa sa main sur mon bras. Je n'avais même pas remarqué qu'un bandage recouvrait ma plaie. Il me les enleva délicatement. Ma plaie n'était vraiment pas belle à voir, pourtant, on voyait déjà qu'elle avait cicatrisé. Il passa son pouce dessus, a peine sa peau rentra en contact avec ma blessure que je serrais les dents de douleurs. La lumière au creux de sa main s'affaiblit légèrement avant de reprendre le même éclat. La douleur avait disparut et elle avait déjà beaucoup cicatrisé, en plus du stade où elle était déjà.

L'homme s'agenouilla face à moi. Posant ses mains par dessus les miennes. Il soupira un coup en fuyant mon regard. Ses cheveux blonds étaient tirés en un chignon ridicule.

—Il faut que tu nous dises tout ce que tu sais de la Société. C'est très important.

—Qu'est ce que la Société ? Je ne comprends pas... Je n'ai jamais compris pourquoi il me faisait du mal. Pourquoi ils vous faisais du mal.

Je pencha la tête sur le côté en essayant de décrypter quelque chose sur son visage. Je ne trouvais que du désespoirs. Je chercha alors dans mon esprit, tout les indices possibles pour trouver une réponses. Je pouvais parler avec des images, mais pas avec des mots. Alors, lentement, je posa mon doigt sur sa main pour dessiner comme une enfant. Au début, il ne comprenait pas, il pensait juste que je dessinais pour m'occuper puis, progressivement, il fut interpeller par les dessins. Puis, quand un dessin ne suffisait pas, je bredouillais des choses plus ou moins compréhensible.

Nous sommes les Avancés T.1 - Le pouvoir de la cape blancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant