🟡 COMPLÈTE RÉECRITURE A PARTIR DE JANVIER 2024.
𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑣𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛 !
Tout était en ordre dans la vie d'Elinor, quotidien lisse, avenir tracé, c'était simple. Puis il y a eut l'appel du cœur, le genre qu'on n...
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chapitre réécrit
𝑽. 𝑳'𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒕𝒊𝒆𝒏
𝚕𝚞𝚗𝚍𝚒 𝟷𝟽 𝚘𝚌𝚝𝚘𝚋𝚛𝚎
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Elinor fit irruption dans un vaste hall dominé par un lustre digne de Buckingham Palace. Il semblait flotter de façon majestueuse au-dessus de sa tête et elle ne put s'empêcher d'imaginer les dégâts qu'il ferait s'il se détachait. A travers l'une des grandes fenêtres, les premiers rayons de soleil se faufilaient, laissant un sillon de lumière sur le sol en damier sur lequel avançait prudemment Elinor.
Au milieu, il y avait un comptoir pour accueillir les étudiants et leur donner diverses indications à la façon d'un office de tourisme ou d'une réception d'hôtel haut de gamme. Elinor choisit plutôt l'option de l'indépendance en consultant un plan sous verre accroché au mur. L'école s'octroyait quatre étages dont une cour intérieure qui faisait office d'espace détente et d'atelier en plein air pour tous les esprits créatifs qui peuplaient l'établissement.
Tandis qu'elle s'attardait sur le panneau d'information, elle sentit à la manière d'un aimant près d'une surface métallique, une présence derrière elle. Elle se retourna, dérangée par cette soudaine proximité et se retrouva nez à nez avec un jeune homme roux aux taches de rousseur flamboyantes et au regard chaleureux, un grand sourire habillant ses lèvres.
— Perdue ? demanda-t-il, en pointant le plan d'un signe de tête.
— Hm, pas encore, mais je cherche à me repérer justement...
— Tu as de la chance, j'apparais toujours au bon moment, rétorqua-t-il.
— C'est gentil mais je suis sûre que je vais me débrouiller.
Elle lui sourit à son tour et se retourna de nouveau vers le plan pour clore la conversation. Il fallait qu'elle trouve le bureau du directeur. Leur échange se révéla court mais fut suffisant pour qu'elle le trouve invasif. C'était ridicule de se sentir si vite oppressée mais elle n'y pouvait rien, c'était le genre de sentiment qui s'imposait et qu'elle ne pouvait congédier par sa simple volonté. Elle fut vite désabusée lorsqu'il lui proposa de l'accompagner là où elle avait besoin, se vantant de connaître l'école comme sa poche. Il n'avait visiblement pas compris le message. Elinor grimaça à l'abri des yeux de cet entreprenant inconnu et se résonna ; il fallait qu'elle brave ses premières impressions et se résolut à accepter.
— Je m'appelle Philip, enchanté, dit-il ravi de voir son offre acceptée. Je suis en quatrième année d'histoire de l'art et toi je présume que tu es nouvelle ? Je suis assez physionomiste et je ne t'ai jamais vu ici.
— Pas vraiment mais je pourrais potentiellement l'être si je passe l'entretien. Et je suis Elinor, enchantée également.
— Laisse-moi deviner, tu as rendez-vous avec Murphy ?
