E I G H T

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" — I'll stop, I promise you

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" — I'll stop, I promise you.
Said by every addict ever ! "

THREE MONTHS LATER

« — Cette blague était nulle. Je dis en dévisageant un ami à Ash. »

Je ne sais pas son nom. Enfin, je m'en rappelle plus. Dami...quelque chose. Aucune importance.

« — Aller les amis, il est temps pour moi de vous quitter ! J'affirme en me levant, tout en mimant un garde à vous. »

Mes yeux me piquent énormément comme à chaque fois. Faut croire que mon corps ne s'y habitue pas, pourtant, mon cerveau lui en raffole.

Je titube légèrement en fermant la porte d'entrée, rencontrant brutalement le vent frais.

Hiver de merde. Et oui, même à Los Angeles, il fait plus frais en hiver.

Je m'engage dans la rue pour essayer de retrouver ma maison. C'est temps-ci, je fais un peu n'importe quoi, mais c'est tellement cool que je compte pas m'arrêter.

Je sors une cigarette de mon sac pour me réchauffer et passer le temps. Je m'ennuie. J'attrape aussi mon téléphone et envoie un message à Ash pour savoir si il est chez lui. J'ai besoin de me détendre, et il est le meilleur pour. On est des vrais lapins depuis que j'ai fais ma première fois. Il est génial, et je surkiffe. J'en abuse même peut être, mais bon c'est du sport.

Je rigole à mes propres réflexions et me dépêche d'ouvrir mon portail quand j'arrive enfin chez moi, je vais devenir un glaçon.

J'escalade les marches d'escaliers, essayant de ne pas m'emmêler les pieds. Ce truc est dément mais je vois assez trouble. Mais je lui pardonne parce qu'il fait bien son job. Ce qui veut dire :

Me faire oublier à quel point je suis minable.

J'ouvre la porte avec difficulté, la clé ne veut pas rentrer, c'est pas possible !

Finalement, elle s'ouvre par elle-même, je m'apprête à crier et danser quand je croise le regard de ma mère.

Ça sent pas bon...

Et ça ne loupe pas, j'ai le droit à la morale pendant une demi-heure.

« — J'ai reçu ton bulletin, Camélia ! Grogne ma mère en essayant de garder son calme. Et autant dire qu'il n'est pas bon. Elle ajoute en récupérant le papier. »

Je déglutis péniblement, je le sens pas du tout, du tout.

« — Maths, 5,18 de moyenne. Camélia ne fais plus d'efforts, perturbe le cours et réponds de façon très provocante. Reprend sévèrement ma mère. Français, 7,49 de moyenne, Camélia a baissé les bras, plus aucun travail. Elle a même essayé de fumer lors d'un cours. »

Je respire difficilement, j'ai fait tant de conneries ? Je suis si désobéissante ?

« — La seule matière où tu as la moyenne est la philosophie. Hors, avant cette manière était la plus compliquée pour toi. Tu as 10,20. Camélia est une élève indisciplinée, mais ses résultats sont convenables, cependant, je me demande si elle est toujours consciente. Votre fille se drogue-t-elle ? C'est vrai ce qu'il dit ? Conclue ma mère, les larmes aux yeux. »

Je la regarde désemparée, lui mentir de sert à rien. Et je suppose que mes yeux rouges me trahissent de toute manière.

« — Réponds moi ! Crie-t-elle, me faisant sursauter. »

Je me lève simplement pour partir dans ma chambre, elle connaît déjà la réponse puisqu'elle ne cherche même pas à me retenir. Je ne vais pas m'arrêter, alors autant oublier ce moment.

Je me rallume une cigarette avant de passer par la fenêtre, pour aller chez Ash. J'ai vraiment besoin de me changer les idées.

Arrivée devant chez lui, je grimpe par l'escalier de secours, et atterris dans sa chambre. Il est assis à son bureau, faisant je ne sais quoi. Je m'avance vers lui, et lui embrasse délicatement la nuque. Il ne sursaute même pas. Il m'avait entendu. Je pose ma tête dans le creux de son épaule pour observer ce qu'il fait. Rien de bien.

« — Comment ça va ? Demande-t-il en terminant de rouler son joint.

— Ma mère me saoule. J'ai reçu mon bulletin, et toi ?

— Ça va bien, et ça ira encore mieux quand j'aurai fumé ça. Ajoute-t-il en allumant sa cigarette. Tu en veux ?

— Je ne dis jamais non. J'avoue en m'asseyant sur ses genoux. »

Il me tend le rouleau de poison, et je prends une bouffé en le regardant. Ce qu'il est beau. Le joint le rend encore plus séduisant.

Je m'approche de lui, recrachant ma fumé sur ses lèvres, avant de les embrasser. Elles ont un goût que lui seul a. Je suis accro à lui autant que je suis accro à la coc.

« — J'ai une putain d'envie de toi. Je murmure près de sa bouche.

— Je ne refuse jamais une demande si bien formulée. Chuchote-t-il en m'attrapant les fesses pour me ramener vers lui. »

Je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, il sait que je l'aime mais il n'a toujours rien dit lui. Je sais qu'il tient à moi, mais m'aime-t-il ?

Il se décolle de mes lèvres pour s'attaquer à mon cou, et de fil en aiguille, on se retrouve rapidement sur le lit.

Je ferme les yeux, espérant pour une fois oublier toutes les conneries que je fais chaque jours, depuis maintenant plus de trois mois...

————

Petit chapitre, les prochains seront plus longs. Il n'en reste plus que deux...

A D D I C T I V EOnde histórias criam vida. Descubra agora