Mon ex ? Mon patron.

19. Des sentiments qui resurgissent ?

Coucou, je reprends un petit peu sur le pdv de Lyne et après je passe directement sur celui de Mitch et pour terminer je vous informe que ce chapitre est assez court voilà bonne lecture ❤️

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Ça faisait exactement 10 minutes que l'orage c'est encore plus déchaîné, ça faisait aussi 10 minutes que Mitch et moi étions entrain de nous regarder, assis face à face, autour de la table de la salle à manger.
Super genant.

PDV DE MITCH

Lyne ne m'a pas adressé un mot depuis tout à l'heure, elle n'a pas aussi touché à son assiette.

Après avoir mangé ma dernière bouchée de saumon, je dépose ma fourchette sur la table.

Moi: Pourquoi tu ne mange pas ?

Elle décroche son regard de son assiette pour le déposer sur moi.

Lyne: Je n'ai pas faim.

Moi: Pourquoi donc ? Dans mes souvenirs, le saumon tu aimais ça.

Lyne ne répond pas pendant quelques secondes.
Elle sert son poing qui tenait fermement sa fourchette avant d'hurler: -FERME LA. Ne parle pas de souvenirs avec moi si c'est pour me parler du vieux temps sans aboutissements actuels. Je préfère passer à autre chose donc ne parle plus de « notre passé » si il n'y aura pas de « notre futur ».

Je reste figé devant ses mots.

Elle doit croire que je ne ressens plus rien pour elle ... Et bien elle n'a pas tort. Pour moi je suis persuadée de ne plus rien ressentir pour elle j'en suis presque persuadé. Juste elle a raison, je ne comprends pas pourquoi je m'entête à rester accrocher à « notre passé » en rabâchant toujours nos souvenirs ensembles ou même en achetant cette maison dès mon retour ou même en la désirant et voulant la protéger de tout. Peut-être je me sens redevable envers elle de m'avoir accepté pendant que d'autres me rejetaient et se foutaient de moi. « Quoi ?? Une entreprise de cosmétiques ? Toi ? Avec ta tête de boutonneux ? C'est le poisson d'avril en avance ça !! Ahahah ! » il n'y a qu'elle qui a soutenu mon projet et qui me rendait le sourire à chaque mots prononcés. C'est cette fille qui se tient en face de moi, cette fille là, qui a fait ce que je suis maintenant. Sans elle j'aurais abandonné mon projet. C'est pour elle que j'avais fait tout ça. Je n'ai jamais ressenti ce que j'ai ressenti avec elle qu'avec une autre pourtant des femmes après elle j'en ai vu passer. Mais je n'avais qu'elle dans la tête... et je l'ai toujours dans la tête. Chaque jour quand je la vois, je me rappelle le passé. Quand je la vois sourire, j'ai encore plus envie de la protéger pour que personne ne la touche. Pour qu'elle ne reste qu'à moi et seulement à moi.

Mais pour le moment je sais juste que je la désire plus que tout.

Moi: Lyne.

Elle ne répond pas.
Elle se contente juste de me fixer avec un regard assez furieux.
Comment elle fait pour rester aussi mignonne putain.

Moi: Quand t'aura fini, tu pourras débarrasser ton assiette, Agathe est rentrée chez elle, merci.

Putain quel idiot.
Et dire que je voulais essayer d'être gentil pour la calmer.

Je me suis empressée de prendre mes couverts et d'aller les mettre dans le lave-vaisselle pour ne pas l'entendre m'insulter parce que j'ai ignoré et n'ai pas répondu à ce qu'elle m'a dit.

J'allais monter les escaliers quand je me suis rappelé d'un truc.

Moi: Ah et aussi une dernière chose, dans ta chambre cherche dans le placard noir, il y a des nuisettes, des sous vêtements et des vêtement pour femmes.

En disant ça je suis directement monté dans ma chambre.
J'ai pris un livre au pif dans ma bibliothèque. Je me suis installé sur mon fauteuil placé à côté de la fenêtre et ait allumé la lampe pour pouvoir lire correctement.

J'étais totalement plongé dans ma lecture quand je me suis demandé ce que faisait Lyne.

Ca devait bien faire une demi-heure que je lisais.

Je dépose donc mon livre sur la petite table en face de mon fauteuil, éteins ma lampe et sors de ma chambre.

J'espère que elle supporte l'orage et que ça va aller si elle est seule. Je sais que même si elle est mal elle ne me le dira pas.
J'aimerais rester avec elle mais je ne pense pas qu'elle veuille.

Et puis tant pis qu'elle le veuille ou non, elle ne doit pas rester seule.