Chapitre 1: Ce regard.

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PDV Camila.

Je suis devant mon miroir à m'examiner, à regarder mon visage sans aucune raison.
Les trais de mon visage qui ont soudainement changé, la peau lisse et bronzée de mon front et de mes joues, mes yeux marron chocolat, mes longs cheveux brun ondulés, mes lèvres pulpeuses et mon regard triste et perdu comme mais dirait mes amies.
Et dire qu'il y'a à peine trois ans de ça je n'étais absolument pas comme ça. J'étais absolument pas ainsi, je ne ressembler pas à ça. Et je remercie la puberté de m'avoir offert ce cadeau ici présent.
Enfin là n'est pas le problème, le problème dans cette histoire c'est que dans très peu de temps je vais rejoindre l'académie de redressement de Miami.
J'éteins la lumière de ma salle de bain et je sors pour rejoindre ma chambre. Je prend ma valise et mon sac à main avec moi et je commence à sortir avant de regarder ma chambre une dernière fois.
Je souffle de frustration et c'est avec tristesse et haine que je quitte ma chambre pour de bon. J'ai grandis dans cette chambre, depuis que je suis née, cette chambre m'a abrité et m'a offert la plus belle enfance de toute ma vie.
Je ne sais pas quand je reverrai ma chambre mais ce n'est sûrement pas demain. Je porte ma valise pour descendre les escaliers et quand j'arrive en bas je vois mon abrutit de beau père avec un sourire scotcher sur son visage.

-« Alors tu es prête? » Me demande-t-il.

Je le regarde avec mépris et lève ensuite les yeux aux ciel.

-« Dans cette nouvelle école tu apprendras la discipline insolente! » Cri-t-il dans toute la maison.

-« Qui y'a t-il? » Demande une voix que je connais depuis si longtemps.

Une femme d'une quarantaine d'années sort de la salle à manger et il s'agit de ma mère. J'adorais cette femme juste avant qu'elle ne sorte avec cette andouille.
Cette femme est ma plus grande fierté, elle m'a offert tout le savoir et l'éducation qu'une mère peut apporter à son enfant.

-« Laisse tomber ma beauté elle faisait encore des siennes. »

-« Je n'ai rien fais. » Dis-je pour me défendre.

-« Camila! S'il te plaît ne commence pas! » Crie ma mère inconsciente de l'histoire.

-« Mais je n'ai même pas ouvert la bouche. » Tente-je à nouveau pour me défendre.

-« Ne parle pas à ta mère sur ce ton! C'est clair?! » Dit Philippe en me fixant.

Je baisse les yeux pour ne pas les lever une nouvelle fois pour ne pas me faire taper sur les doigts par ces deux abrutis. Ma mère est bien trop bête pour ce rendre compte que l'homme qu'elle a devant elle est simplement un profiteur et un escroc.
Il se sert de la sagesse et de l'amour de ma mère pour bénéficier de ses biens et de son argent.
Quel abrutit.

-« Bon ce n'est pas tout mais il va falloir y aller. Camila mets ta valise dans la voiture on y va. »

Je ne réplique même pas et je passe devant cette andouille qui me sert de beau-père.
Je sors de la maison avec ma valise et mon sac à main. Je pose ma valise dans la voiture et je rentre dans la voiture avant de mettre mes écouteurs afin d'être tranquille pendant tout le trajet.
Je sens que le voyage va être pesant et long...

Éllipse deux heures plus tard.

Je suis enfin arrivé devant cet immense lycée privée, il est très réputé pour son autorité et pour ces professeurs dur et froid. Ma mère et mon abruti de beau-père sont partis depuis quelque temps en me laissant seule devant le lycée avec une tonne d'élèves qui attendent eux aussi de rentrer.
Quelque élèves parlent ensemble alors que d'autre comme moi reste dans leur coin. La moitié des élèves ont l'air d'être de vrai andouille alors que les autres ressemble à des prisonniers en cavalent. Ça se voit à leurs regards qu'ils ont l'air d'avoir foutu le bordel dans leurs ancien lycée.
Alors que j'étais assise sur ma valise avec les écouteurs aux oreilles, je vois la foule de lycéens avancer dans le lycée qui vient d'ouvrir. Je saute de ma valise et je prend mon sac avec moi et pars dans cet établissement. Je suis, la foule et rentre dans ce lycée.
Alors que nous nous enfonçons dans le lycée je vois la foule se dispersé. Au départ je ne comprends pas mais quand je vois que les filles vont d'un côté et que les garçons vont de l'autre je suis les filles. Je vois un immense bâtiment où est inscrit " Dortoir pour filles" je suis les filles et quand je rentre dans ce bâtiment une femme nous attend dans le bâtiment. Elle a l'air d'avoir la quarantaine, pas très grande, elle est habillée d'une manière vieillot tout comme ses cheveux attaché en queue de cheval basse.

Call me Miss.JaureguiWhere stories live. Discover now