The Curfew: ...Chapitre 12...

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-Ma fête? Dis-je, gênée, c'était super!

-Tant mieux! Ça me fait plaisir que ma fille fasse semblant d'aller se coucher à dix heures du soir, un samedi, pour aller s'enfuir en catimini je ne sais , et avec qui!

Son ton avait monté petit à petit et elle perdit son sourire.

-Il est presque quatre heures du matin, June. Sais-tu à tel point je me suis inquiétée? Ne te rappelles-tu pas de ta punition ou dois-je te la rappeler ? Tu es privée de sortie. N'insiste pas.

-Je suis désolée, maman.

Elle se retourne et parle cette fois à moi et à Finn.

-Je me doutais qu'il se passait quelque chose... Spiderman, les pop-corn, les gestes attentionnés... Alors je suis montée pour te remercier et te dire bonne nuit... mais tu ne répondais pas quand je toquais à ta porte... Alors j'ai pensé que tu dormais, mais je te connais très très bien, June. Parce que cela fait seize ans que j'habite avec toi, et tu ne dors jamais avec la porte fermée. Jamais. Donc j'ai demandé à Finn si il savait pourquoi tu avais fermé ta porte, et bon menteur comme il est, il n'a pas été capable de me formuler une phrase correcte. Et comme je le connais très bien, car c'est mon fils, je savais qu'il mentait! Alors c'était décidé, je savais qu'il y avait un problème. De plus, je sentais de l'air frais passer entre les fentes de la porte, signe que la fenêtre était ouverte. La seule solution était de le défoncer! Et qu'est-ce que je vois en entrant? Une horrible imitation d'un corps avec des coussins... Sérieusement June? Même un gamin de huit ans devinerait qu'il y a un souci avec cette personne!

Je baisse la tête, ne sachant pas quoi dire. Finn à l'air aussi embarrassé que moi.

-Je suis déçue, June. Va dormir, on en parlera demain.

Sur ce, elle se retourne et va dans sa chambre. Finn et moi on se regarde puis il me fait un sourire désolé et imite ma mère.

Fin du flashback

Nous n'avons pas eu de discutions avec ma mère, mais je peux vous dire que l'ambiance était glaciale.

*

Nous sommes Lundi. Avec tout ce qui s'est passé la semaine dernière, j'ai complètement zappé l'événement le plus attendu de l'année: les inter-écoles. Et je suis sure et certaine que je vais soufrir. Il est impératif que notre école gagne cette année, car cela sera peut-être la première fois. Le principe des inter-écoles, c'est une compétition sportive entre tous les grands lycées de la région. Tout le monde doit participer, même les professeurs. Il y a des points pour chaque détail, l'organisation et la propreté de l'école, les notes des classes, etc. Ceux qui ne se portent pas volontaires pour faire du sport ou qui ne sont pas dans les clubs, peuvent participer en apportant du soutien, simplement. L'école qui remporte la victoire, gagne un voyage scolaire ou un chèque et augmente en popularité. Chaque année, nous arrivons deuxième et c'est notre ennemi juré, le lycée Trinity qui gagne à chaque fois, mais de peu. Des rumeurs disent que le proviseur de ce lycée et notre proviseure, se connaissent depuis qu'ils sont jeunes et ont toujours été en compétition, mais ce ne sont que des rumeurs.

Quand j'étais petite, j'ai toujours pensé que j'étais un garçon. J'avais les cheveux courts, je ne possédais que des amis garçons, me bagarrais toujours avec mon frère et mon passe-temps, c'était le sport. Je passais mon temps à jouer aux jeux-vidéos et à jurer, jusqu'à ce que je rencontre Emma qui était très féminine et qui m'a appris les joies de la féminité. J'ai fais attention à ce que je portais, je laissais mes cheveux pousser jusqu'à ma taille et me suis mise à arrêter d'insulter tout ce qui bougeais. J'ai embellis et je suis sortie avec mon premier copain. Pourtant, quelque chose n'a pas changé: le sport et les jeux-vidéos. Malgré ma petite taille, je peux faire beaucoup de choses.

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