4. The beginning

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(Note à lire en bas!!)

Ah oui,

ah oui,

ah oui,

  Je ne vous l'ai peut-être pas dit ?

Quand j'étais jeune, je faisais du basket. Beaucoup de basket. Énormément de basket. 15 à 18h par semaine.

J'aime le sport ? Noooon.

Évidemment, monsieur le patron, le savait. Et évidemment il allait appuyer là dessus. Je ne suis pas de ce qu'on peut qualifier de forte. Mais je me débrouille, j'étais un potentiel. Et entre nous, la passion ne s'oublie pas, c'est comme le vélo, ça reste enfouie en nous pour ressortir et dire : « Ahaha! Tu croyais que t'allais nous zapper ? Et bah non, on est toujours là ! ».

Je suis quand même fière de savoir que j'ai pas tout perdu, pour ma mission se sera cruciale. Je n'irai pas seulement dans un lycée de riche, non. J'irai dans un internat, avec plein de gens des filles, comme des garçons.

Quelle horreur !

Et oui, ma vie ne sera plus de tout repos! On aura entraînement deux fois par jour ... comme au bon vieux temps!

Ça me fera tout drôle, je vais encore tout changer, et là pas de quelques rues ! D'un continent, rien que ça. Il y aura Brad également et je ne sais pas comment je gérerai la chose.

Mais ma motivation, il ne faut pas l'oublier, reste la même. Achever l'homme qui a brisé la vie de mes parents. L'homme qui m'a fait des choses horribles, inimaginables. L'homme qui aujourd'hui a tout alors qu'il ne devrait rien avoir. Alors voila, autant prévenir; son heure approche.

***

— Bon Brad faut qu'on parle.

Il me regarda, sans répondre.

— Si tu vas faire la tête alors que demain on est censé collaborer...

— Déjà je collabore pas avec n'importe qui, et encore moins avec toi.

Aïe, 1er round.

— Ensuite, un jour c'est blanc l'autre c'est noir, faut que tu te décides ma p'tite.

Ouille, 2ème round.

— Et pour finir, t'es qu'une gamine écervelée complètement paumée, heureusement que tes parents ne voient pas la fille que t'es devenue ! Ils ont dû prier pour ne pas voir ta sale gueule.

KO, fin du combat.

— T'es qu'un gros con Brad. Parce que de ce que je vois ça a pas l'air d'être l'amour fou avec ton père ! Je me trompe ? Non évidemment, continuais-je, alors sache que tu le veuilles ou non tu vas collaborer avec moi, avec ou sans le sourire je m'en fiche complètement tant qu'on arrive à abattre Fakir. Alors tes petites gamineries tu les laisses au placard, on a du pain sur la planche putain.

Il me dévisagea avec haine. L'avais-je énervé ? Tant mieux. Il a pas le droit de me dire ça ! De toute façon c'est mieux comme ça, sur l'autre continent il n'y aura pas de policiers. Qui dit pas de police, dit être libre !
Il ne sait pas qui je suis, jusqu'à présent j'étais gentille mais faut pas abuser, il va savoir de quel bois je me chauffe.

Elaïa / SOUS CONTRAT D'ÉDITION Où les histoires vivent. Découvrez maintenant