Tome 1 : Brothers Without Limits.
Tome 2 : Brothers Losing Control.
Un boxer désormais planétaire, Taylor Miles, à refermer à nouveau sa carapace, imperméable et cette fois se voulant totalement infranchissable. Le monde extérieur lui est alors à...
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| PDV Taylor : |
Si je m'attendais à apprendre autant de connerie aujourd'hui, je crois bien que je n'aurais pas bougé mon cul aujourd'hui.
— Non, il est en vie.
Aussitôt la révélation sur le père de Skylar, le son de la chute de son corps résonne. La scène se passe sous nos yeux aguerris. Pour éviter qu'elle ne touche le sol trop violement je m'élance l'arrêtant dans sa descente à terre.
— Je.. Je ne pensais pas provoquer ca, je suis désolée, tente de s'excuser Kera.
— Ce n'est pas franchement notre principal problème, l'attaque Cole en se précipitant à mes cotés.
Le visage lugubre, d'une blancheur époustouflante de Skylar me bloque.
Elle est consciente, mais son corps lui n'a pas l'air de suivre le mouvement. On peut voir ses yeux gris grands ouverts face au plafond.
Puis elle se met à murmurer tout d'abord peu audiblement, avant d'augmenter la volume de sa voix dans ses murmures.
— Souviens-toi. Souviens-toi.
On pourrait presque comparer ca à une berceuse enfantine, elle ne crie pas, ne hurle pas, elle chantonne. Son esprit n'est pas présent avec nous, il est perdue bien plus loin dans les tréfonds de son âme.
Cole l'examine minutieusement, constatant la même chose que moi :
— On ne peut rien faire, soupire-t-il, résigné.
— Vous n'allez quand même pas la laisser dans un état de stase comme ca ? S'oppose Kera. Ce n'est pas une bonne chose, il faut appeler un médecin.
— Les médecins ne serviront à rien. Mis à part l'enfermer à l'hôpital. La seule chose qu'on peut, et qu'on doit faire, c'est attendre.
Nerveusement, Kera triture la peau du bout de ses doigts avec ses ongles. Il a raison, si on appelait une ambulance ou même un médecin, ils l'enfermeraient, et ce n'est vraiment pas le moment pour qu'elle se retrouve à nouveau sans surveillance. Par contre, il ne faut pas se méprendre, je déteste toujours la fille dans mes bras.
— Et c'est de ta faute aussi Lydie. Rajouté-je, appuyant bien sur son vrai prénom.
Ma phrase n'était que pour la faire culpabiliser un peu plus. Parce que c'est simplement la vérité, je ne saurais même pas dire si ma rencontre avec elle était une mascarade, l'accident était-il prémédité ? Si c'est ca je vais lui casser la gueule d'avoir prévue de péter ma bagnole.
