C H A P I T R E 1 :

11.6K 754 187
                                    

* Musique : Iron, Woodkid. *

BOXER LOSING CONTROL :
C H A P I T R E 1.

|

PDV omniscient : |

Et elle danse, encore et encore sans jamais s'arrêter. Les pieds fatigués et écorchés, elle ne se stoppe pas, de toute manière elle n'en a pas le droit. Le droit ne lui reviendra que quand il en aura décidé qu'elle pourrait l'avoir. Pour l'instant elle s'exécute sans broncher, le mal la tiraillant de haut en bas, il ne se calme pas et grandis à chaque pas, chaque levé de jambes, et chaque petit pas est un supplice pour elle. Elle ne le montre pas, elle garde la tête haute, et un regard vitreux comme toujours. On lui ordonne, elle exécute juste, ne se rebellant jamais, elle sert son maitre. Un maitre tyrannique, qui croit encore au dix-septièmes siècle, il pense qu'elle est son esclave, alors qu'en vrai elle ne l'est que physiquement, mentalement elle attends un sauveur, un preux chevalier qui viendra la délivrer de ce mal.

Elle ressemble à un ange déchu, dans cette robe noire de danseuse étoile, avec un diadème en argent sur le front, un chignon fait à la perfection sans aucune mèches qui dépassent, c'est une poupée, une marionnette, qu'on maquille et habille au bon vouloir du maitre. Elle pense qu'elle a été envoyer ici, pour resubir une horreur perpétuelle, jamais elle ne pourra être heureuse. Ses pieds font des pointes encore et encore sous les hurlements et les signes que son maitre exécute devant ses yeux. Les signes elle les connaît par cœur, au bout d'un certain moment elle les a tous mémorisés sur le bout des doigts. Bien mieux qu'une poésie.

C'est une poésie, pensa-t-elle quelques secondes.

On l'apprend et il est impossible de s'en débarrasser, elle en rêve même toutes les nuits, cela lui rappelle que même si elle veut tout oublier elle ne peut pas. Elle était avant tellement forte, et résistante. Désormais réduite à une simple esclave, un simple pantin qu'on tire par des ficelles imaginaires. Elle a encore et depuis le début la tête relevée, son seul et dernier signe de force. Elle n'est plus une personne, elle n'est plus rien. Son âme est poussière, la musique qui faisait écho dans la salle est celle qu'elle déteste par-dessus tout. Jamais elle n'a eu le droit de choisir une chanson, c'est lui qui choisit, et elle ne s'y oppose jamais de peur des répercussions. Elle songe à sa vie d'avant, elle en a vécu des choses, tout aussi bonnes que mauvaises, sauf que ô grand jamais elle n'avait vécu une situation semblable à celle-là. Il est arrivée dans un moment de vulnérabilité non propre à elle, et il l'a attiré avec un appa comme un animal elle s'est laissée aller. Les tours qu'elle exécute, son rapide, mais désordonnée, le mal qui l'habite ne peut lui permettre d'être parfaite. Pourtant vu la manière dont il la regarde, elle sait qu'elle être parfaite.

- J'ai mal.. Murmure-t-elle dans un souffle en exécutant des sauts.

Elle veut se cacher, mais rien ne lui permet de le faire. Le regard du maitre, lui brûle la peau, elle en est beaucoup trop proche.

- Quoi ? Tonne alors celui-ci vigoureusement.

Elle n'aurait pas dû dire ça, il l'a entendu comme tout le temps. Ses paroles ne lui échappent jamais, même quand elle les murmure. Les gouttes de sueur perlent sur le front de la danseuse, décontenancé elle bouge encore. Ses pieds flanchent, et elle s'écroule, une nouvelle fois. Elle reste à terre, c'est sa manière de ne pas affronter le regard de son maitre. Et elle regarde son reflet dans le carrelage si beau et lustré, le carrelage de cette immense demeure. Pour elle étant bien trop grande pour un seul homme.

- Tu n'a pas honte !

Le petit corps frêle et maigre de la jeune ballerine se tortille et sursaute en même temps, elle ne sait pas comment réagir. Il est tellement imprévisible, qu'à force elle a appris à ne plus être surprise.

****

Il observe ce petit corps devant lui, si faible. Au moins cette fois elle a tenu plus que la dernière fois. Il l'a recueilli et loger, quand elle n'avait plus personne. Il l'a trouvé estimant que maintenant elle lui appartenait. Sans rien dire il sait très bien, qu'elle ne relèvera pas la tête. Il aime l'angoisse qu'il lui procure. Depuis le temps qu'il convoite cette jeune fille si prodigieuse, il ne la laissera pas partir. La partie rationnelle, lui dit qu'il lui fait du mal, mais l'autre partie, celle bien plus démonique, lui abdique de continuer. Qu'elle en a besoin, pour son bien et pour le sien en même temps. La jeune fille a toujours été très obéissante, avec quelques actes de violences au début, il réussissait tout de même à la dompter.

Toutefois, il existe des moments comme celui-là, où ne pas exécutait ses ordres jusqu'à la fin lui parait être une sorte de rébellion bien caché en elle. Il comprend alors qu'elle ne relèvera pas la tête, tant qu'il ne le fairait pas fait lui-même. Alors de ses grosses mains abimées, il vient prendre son bras pâle. Elle est belle, il le sait, ce n'est pas pour n'importe quoi qu'il la veux elle. Certes, il la              voit maigrir avec le temps, mais cela ne l'inquiète pas. Après tout cela ne lui importe pas, elle reste tout de même belle. Il la relève avec force et vivacité, la faisant trembler bien plus qu'avant au passage. Elle n'ouvre pas la bouche, le laissant la scruter sous toutes ses coutures. Ses yeux argents sont cachés par ses longs cheveux, qu'il a pris soin de ne pas couper, car il les préférait telle.

Cette contemplation s'arrête quand la partie machiavélique de son cerveau repris contenance. Il la jéte violemment. Comment osait-elle s'arrêter comme cela? Sans en avoir l'ordre. Cette voix dans sa tête, le pousse à dégainer sa ceinture d'un mouvement féroce. En empoignant ses cheveux entre ses poings il la retourne d'un coup laissant son dos nu à découvert avec plusieurs bleus à découvert. Il s'agit de sa marque, son symbole, plus elle avait de bleu, plus elle lui obéirait. C'était mal, il lui fait mal, il s'en doute largement, mais son esprit le torturer, il est donc bien obligé de le faire. Elle subit sans ouvrir la bouche, lui facilitant la tâche. Il lève sa ceinture et la claqua sur son dos, ne lui arrachant aucun cri. L'habitude en devenait la cause. Il possède le rituel de l'enfermer au moindre cri, au moindre pleur. Ses pensées ne sont que rage qui s'amplifie, à chaque grelotement d'épaules que son corps provoque sous la ceinture. Un plaisir se déverse dans sa gorge quand il finit la série de dix coups qu'il a l'habitude de lui faire subir. Il la relâche et replace sa ceinture, un mouvement rapide dans ses cheveux, il s'en veut peut-être un peu en la voyant gémir. Sauf que la peine se remplace vite par un sourire qu'elle ne peut voir, mais il sait qu'elle le sent.

- La prochaine fois, je t'interdis d'arrêter.

L'autorité de sa voix perce et résonne dans la pièce et il s'en va.

---

HEYYY, DOUBLE UDAPTE. Enfin the first chapter.

- Il vous plaît ?

- Qui est la mystérieuse fille ?

- Vous en pensez quoi ?

- Des idées pour la suite ?

Je veux tout vos avis !

TCHAOOO !!

Brothers Losing Control. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant