4 ; soleil

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Ten aimait les lunettes.
Il en avait plein, de toute les formes et de toutes les couleurs.
Malgré sa vue parfaite il en changeait toute les semaines.
Aujourd'hui elles étaient rondes, légèrement cerclées de doré.
Elles scintillaient, comme ses cheveux qui bougeaient sous le soleil quand il parlait.
Et ten parlait beaucoup.
Il parlait tellement que quand il a proposé à Taeyong de prendre un café le lendemain de leur rencontre, ce dernier n'avait pu dire un mot.
Et puis, ce n'était pas comment si il avait eut envie de décliner l'invitation.
Alors ils s'étaient retrouvés à la terrasse d'un petit café, le ciel azur au dessus de leurs têtes.
Et sous ces cieux pur, ten laissait couler la conversation.

"-Plus tard j'aurai un chat, déclara l'argenté.
-Et pourquoi pas maintenant ? rétorqua le rouquin qui après de longues minutes de silence ouvrait enfin la bouche, rien ne t'y empêche.
-Non tu as raison, mais je veux qu'il vienne de lui même, je veux un chat abandonné, un mal aimer. Je veux qu'il ne soit pas parfait. Les gens ne voient pas la beauté dans la différence.

Taeyong porta sa tasse brûlante à ses lèvres.
Il n'avait pas tort.
Le thé parfumé glissa dans sa gorge et embauma son palais.
Après tout, lui aussi aimait les objets abîmés.
Sinon il ne serait pas là, assis sous le jasmin à parler de tout et de rien avec un homme rencontrer la veille.

"-Et si il est aveugle, le chat, que ferais tu? interrogea Taeyong.

Ten éclata de rire.
C'était franc, c'était doux.
Il reposa d'un coup sec, sa boisson sur la table.

- Si il est aveugle, je lui mettrai des lunettes noires, il aura plus de classe que tout les autres chats."

Le rouquin sourit en entendant une telle absurditée.
Et aussitôt il surenchérit, avec une autre question.
Et l'argenté répondais avec une réponse encore plus idiote.
Si l'animal était unijambiste sans poils, sans queue, et sourd.
Alors il devenait, pirate, chauve, robotisé et beethoven.
Taeyong se laissait peut à peu gagner par le rire, étant donner le ridicule de la situation.
Tandis que Ten arborait son éternel sourire, les yeux pétillants.
À ce moment précis, le coréen en aurait presque oublier le creux dans sa poitrine.
Quand le thaïlandais était avec lui, c'était comme si on le chatouillait de partout, surtout au coin des lèvres.
Il avait l'impression de s'émerveiller du Lila, de la glycine, de la nature.
Il avait l'impression d'aimer Ten et un peu les chats.
Surtout si ils étaient aveugles.

Alors au final Taeyong rigolait trop fort, lui d'habitude si silencieux.
Il laissait balancer ses fines jambes sous la table en fer de la terrasse.
Et écoutait Ten raconter des histoires en tout genre.
L'argenté rendait la plus banale des annecdote aussi intéressante que l'Odyssée d'Homère.
Le rouquin ne l'avais jamais lu mais, il n'avait aucun doute sur la qualité du récit.

Alors que le plus jeune racontait une aventure rocambolesque, le roux contemplait le visage gracile de son voisin.
Ses cheveux étaient désordonnés, comme au premier jour et ses traits si bien dessinés resplendissaient.
Un éclat de soleil printanier se reflétait dans ses lunettes.
Projetant une ombre dorée sur le visage pâle de taeyong.
Qui le regardait, droit dans les yeux.




bon bah pour l'instant y a pas trop d'action.
rdv au prochain chapitre pour en apprendre + sur taeyong.

𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐔𝐏𝐄𝐄𝐒 𝐕𝐈𝐃𝐄𝐒。ᵗᵉⁿ ⁺ ˡᵗʸWhere stories live. Discover now