2 ; bavard

195 36 33
                                    


Le vent ne soufflait plus, le soleil tappait fort il était bientôt midi.
C'est pourquoi Taeyong se mit en route et accéléra le pas, une balade dans le parc ne lui serait pas de refus.
Mais alors qu'il gambadait Rue Lilas, au carrefour de la rue Manet, un jeune homme lui barra la route.
Et subitement, tout deux se retrouvèrent le cul au sol, projeter par leur collision.
Un bruit de verre briser et un léger gémissements de douleur vint perturber le calme de la rue et les quelques rossignols posés sur les toits s'envolèrent d'un battement d'ailes.

Taeyong resta étourdi à terre quelques secondes, il papillona des yeux pour reprendre ses esprits.
L'inconnu devant lui se releva immédiatement et épousta légèrement ses vêtements avant de se précipiter sur le rouquin toujours assis.

-Monsieur vous allez bien?

Le coréen releva les yeux, entre ses mèches rouges, il avait du mal à distinguer le visage de l'homme devant lui.
Celui ci avait la main tendue vers lui, et semblait inquiet.
Timidement, Taeyong saisi l'aide que proposait l'inconnu et se releva sans difficulté.
Les oiseaux moqueur était toujours occupé à rire de cette scène et sifflotaient gaîment.

Une fois sur ses deux jambes le rouquin se courba légèrement pour remercier l'inconnu et s'empressa douvir son pannier d'osier.
Quand il vit sa poupée en si piteux état des yeux se remplirent de larmes et sa poitrine trembla.
Une longue fissure traversai le visage de Louise et son bras droit était briser en plusieurs débris blanc.
C'était réparable, mais taeyong ne pouvait s'empêcher d'être triste pour cette poupée défigurée.
Voyant le désarroi de son compagnon, l'inconnu maladroit face au coréen pris la parole.

"-J'ai cassé quelque chose? J'en suis infiniment désolé monsieur, je peux vous dédommager"

Le jeune homme au cheveux roux osa alors regarder son interlocuteur droit dans les yeux.
Il fut surpris de voir un homme d'à peine son âge, des lunettes sur le nez et des cheveux argenté couper à la va vite s'exprimer d'une voix aigüe, l'air compatissant.
Taeyong secoua la tête, remerciant le bel inconnu avec gêne en lui disant de ne pas s'en faire.
Mais celui ci insista et pris le coréen par le bras pour l'enmener à la droguerie la plus proche, acheter de la colle à porcelaine.
Le rouquin devint automatiquement pivoine et n'osa plus protester, se contentant d'écouter les hâtives explications du jeune homme aux lunettes.

"-Ne vous inquiéter pas je sais où trouver de la bonne colle ici! Je connais un peu tout ici d'ailleurs. Oh, au fait je m'appelle Chittapon, mais Ten ira très bien, mon nom est difficile à prononcer. Désoler d'avoir casser votre objet, j'avais hâte de passer chez le fleuriste, mes tournesols ont fanné, mon appartement à l'air vide sans eux, ennonça ledit ten sans s'arrêter"

Il est bavard, pensa Taeyong qui restait muet, comme il le faisait souvent.
Ten l'entraîna encore un peu dans les rues ensoleillée de cet après midi de printemps avant de lui ordonner de l'attendre devant un quelconque magasin de bricolage.
Sur le trajet, le roux avait beaucoup pu en apprendre sur l'existence de l'argenté.
Il aime aime les coquelicots, les tournesols, les orchidées, les lunettes, les livres, le thé à la menthe, le soleil et aider les enfants.
Il est drôlement joyeux.
C'est étonnant, par ici les gens sont gris, ils s'habillent en noir et blanc.
Ten lui aime le jaune, le bleu, le rose et les oiseaux.
Ten est joyeux, comme les rossignols de la rue lila.
Ten est beau, comme le printemps.






bon bah ce deuxième chapitre est en fait la deuxième partie du chapitre 1, désolé de faux espoir mais je préfère que ce soit comme ça

𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐔𝐏𝐄𝐄𝐒 𝐕𝐈𝐃𝐄𝐒。ᵗᵉⁿ ⁺ ˡᵗʸDove le storie prendono vita. Scoprilo ora